PAS DE VENDETTAS...

par EDOUARD BASSIL
Ce qui est demandé aujourd’hui, c’est la liquidation de l’occupation et non des règlements de comptes avec qui que ce soit”.
Cette déclaration du président Nabih Berri faite mardi au cours d’une conférence de presse, à la suite du retrait de “Tsahal” et de l’ALS de plusieurs localités sudistes, a rassuré les citoyens domiciliés dans les villages proches de la zone frontalière et leurs compatriotes.
Car des rumeurs insidieuses étaient propagées ces derniers temps, laissant craindre des vendettas qui, comme en Corse, se transmettraient aux parents de personnes ayant été victimes de quelque attentat durant l’occupation...
Autre réflexion émise par le chef du Législatif ayant “déconfessionnalisé” le problème, celle par laquelle il a affirmé: “Les effectifs de l’Armée du Liban-Sud étaient, dans leur majorité, des musulmans et non des chrétiens”.
Le président Berri a encore dit: “Je suis tranquille quant à l’avenir de la vie en commun et ne partage pas l’inquiétude de ceux qui appréhendent d’éventuels actes criminels de la part d’éléments perturbateurs et séditieux... A l’instant, j’apprends qu’une messe est célébrée dans l’église paroissiale d’Aïn Ebel à laquelle “Amal” et le “Hezbollah” ont envoyé des représentants. Cela prouve que les querelles confessionnelles appartiennent, désormais, à un temps révolu et elles ne se produiront pas tant que notre peuple sauvegardera l’unité nationale”.
Des paroles non moins rassurantes ont été prononcées par cheikh Hassan Nasrallah, secrétaire général du “Hezbollah” qui a précisé: “Notre unique problème est avec les “agents” et les “collaborateurs”. Quant aux autres habitants, ce sont nos parents, nos frères, nos sœurs, notre cœur et notre sang que nous préserverons, comme la prunelle de nos yeux”.
Sans autre commentaire.

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