LE PDG DE BRITISH GAS CHEZ LE PRÉSIDENT BEN ALI
Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali
recevant M. David Verney.
Le président Zein El-Abidine Ben Ali a reçu, dernièrement,
M. David Verney, PDG du groupe “British Gas”, qui a déclaré
avoir eu avec le chef de l’Etat tunisien un entretien “très utile”
ayant permis d’évoquer les développements économiques
dans le monde et en Tunisie. Il a indiqué que cette rencontre lui
avait fourni l’occasion de prendre connaissance des réformes réalisées
en Tunisie et de discuter de la nouvelle opération d’investissement
que le groupe britannique compte y effectuer, précisant que l’accord
conclu, à cet effet, permettra de doubler le volume des investissements
de BG.
M. Verney s’est félicité des conditions de travail du
groupe britannique en Tunisie et de la qualité des rapports qu’il
entretient avec le gouvernement tunisien, faisant part de la détermination
de la Grande-Bretagne à sensibiliser les promoteurs britanniques
aux avantages qu’offre la Tunisie en matière d’investissement.
BRITISH GAS INVESTIT 450 MILLIONS DE DOLLARS EN TUNISIE
La compagnie British Gas a annoncé qu’elle s’engageait à
effectuer de nouveaux investissements en Tunisie, d’un montant total de
450 millions de dollars sur les neuf prochaines années.
Dans une conférence de presse tenue dernièrement à
Tunis, le ministre britannique du Commerce, M. Richard Caborn, s’est déclaré
satisfait de “la conclusion heureuse des récentes négociations
commerciales entre British Gas et les autorités tunisiennes pour
la fourniture de gaz à l’avenir”. Une série d’accords ont
été signés entre le gouvernement tunisien, la STEG
(Société tunisienne d’électricité et de gaz),
l’ETAP (Entreprise tunisienne d’activités pétrolières)
et la BGTL (British Gas Tunisia Limited). Selon David Varney, chief executive
BG Group, qui assistait à la cérémonie de signature,
ces accords “montrent l’engagement à long terme de BG pour le développement
de l’industrie du gaz en Tunisie”. Il a précisé que cet engagement
consiste à assurer “une part importante de l’approvisionnement du
marché tunisien en gaz jusqu’à 2020”. Les nouveaux investissements
visent, notamment, à développer sur une période de
cinq ans, le champ Miskar (sud tunisien) où la BGTL, l’un des plus
importants investisseurs en Tunisie dans le secteur énergétique,
a déjà injecté 600 millions USD. Doté de réserves
de 260 milliards de pieds cubes de gaz, ce champ fournit 65% de la consommation
tunisienne. De 168 millions de mètres cubes actuellement, cet approvisionnement
sera porté à plus de 200 millions de m3 à partir de
2001 et à plus de 230 millions de m3 à long terme. Le gaz
naturel représente 40% de la consommation énergétique
en Tunisie.
Par la même occasion, la BGTL a lancé à Tunis deux
projets gaziers ayant trait à l’éducation, l’environnement
et l’emploi. Le premier a été l’inauguration par le ministre
britannique du Commerce, du “premier bus éducatif fonctionnant au
gaz naturel”. Equipé d’ordinateurs et de logiciels éducatifs,
ce véhicule, offert par la fondation BG, se déplacera dans
les lycées pour initier les élèves aux spécificités
du gaz et favoriser une prise de conscience de l’environnement”. Il vise
à développer un parc automobile fonctionnant au gaz. Le deuxième
projet dénommé “BG ADNEN” (Apprentissage et Développement
– Nature et Environnement) consistera à subventionner la formation
de trente jeunes âgés de 16 à 18 ans, dans les domaines
de l’agriculture, l’environnement, l’arboriculture et l’apprentissage de
l’anglais.
Le mois dernier, le fabricant britannique de médicaments Regency
General Mediterranean Laboratories, avait annoncé un investissement
de 10 millions USD pour la construction d’une usine de fabrication de médicaments
à Sousse (150 km au sud de Tunis). En février, le groupe
britannique Bass Hotels & Resorts Group avait signé un contrat
de gestion de trois hôtels de luxe à Hammamet (station balnéaire
à 60 km à l’Est de Tunis), tandis que Lee Cooper a déclaré
dernièrement un investissement de six millions USD pour faire de
son unité à Ras Jebel (60 km au nord de Tunis) “une usine
pilote de niveau international”.
“Il existe un potentiel ici”, a souligné M. Caborn dans sa conférence
de presse, adressant “un message clair pour encourager les investisseurs
britanniques à s’implanter en Tunisie (...), notamment dans les
domaines de l’environnement, des télécommunications et des
services financiers”.
LA BEI ACCORDE 50 MILLIONS D’EUROS À LA TUNISIE
La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé
récemment à la Tunisie deux prêts d’un montant total
de 50 millions d’euros. Conclus dans le cadre du programme Euromed II (2000
– 2006), ces prêts ont été signés à Tunis
par le ministre tunisien de la Coopération internationale et de
l’Investissement extérieur, M. Fethi Merdassi et le directeur des
financements en Méditerranée à la BEI, M. Jean-Louis
Biancarelli. Ce dernier était venu assister aux travaux du 4ème
sommet industriel euro-méditerranéen qui se sont déroulés
dernièrement dans la capitale tunisienne.
D’un montant de 25 millions d’euros, remboursable en quinze ans avec
un délai de grâce de trois ans, le premier prêt est
destiné à permettre aux banques de disposer de fonds pour
le financement d’investissements des entreprises du secteur industriel
et des services, indique une source officielle tunisienne qui ne précise
toutefois pas le taux d’intérêt retenu. Il constitue la deuxième
tranche d’une ligne de crédit ouverte en 1998 au profit du secteur
bancaire. La première tranche était de 50 millions d’euros.
Le deuxième prêt doit couvrir 31% du coût global
du projet de doublement de la voie ferrée Tunis – Sousse (sur le
littoral centre-est) à 150 km au sud de la capitale et d’autres
ouvrages d’infrastructure ferroviaire. Remboursable sur vingt ans avec
un délai de grâce de cinq ans, son taux d’intérêt
reste “ouvert et doit être fixé au moment de chaque décaissement”.
M. Merdassi a rappelé que la Tunisie a déjà bénéficié,
dans le cadre d’Euromed I, d’une enveloppe globale de 371 millions d’euros,
soit environ 16% du montant total réservé à la Méditerranée.
Quant à M. Biancarelli, il a révélé que
le niveau d’engagement prévu pour la première période
d’Euromed II en faveur de la Tunisie atteindra 450 millions d’euros. “Si
nous prêtons autant d’argent à la Tunisie, c’est parce que
nous considérons qu’elle a une capacité de gérer au
mieux les financements accordés par la BEI”, a-t-il dit. Il a précisé
que les futures actions porteront, outre les projets d’infrastructure,
sur la promotion de l’investissement privé dans le secteur “high-tech”.
Le quatrième sommet industriel euro-méditerranéen
auquel ont pris part plus de cent cinquante représentants des patronats
européens et du sud de la Méditerranée, a décidé
le lancement du projet “Unimed Business Network” visant à renforcer
les fédérations patronales des pays tiers méditerranéens
et à favoriser la concrétisation des recommandations du processus
de Barcelone et l’établissement d’une zone de libre-échange.
Une réunion se tiendra en septembre prochain devant donner naissance
à une confédération du patronat du sud-méditerranéen,
appelée à devenir le vis-à-vis de l’UNICE (Confédération
de l’industrie et des employeurs d’Europe).
RÉCOLTE CÉRÉALIÈRE
CHUTE DE 50% AU MAROC…
La production céréalière marocaine ne devrait pas
dépasser cette année 18,5 millions de quintaux, soit la moitié
par rapport à la récolte de 1999 (36,3 millions de quintaux),
en raison des effets de la sécheresse, a annoncé le porte-parole
du gouvernement.
“Le ministère de l’Agriculture prévoit cette année
une production de 9,4 millions de quintaux de blé tendre, 4,1 de
blé dur et 4,7 d’orge, ce qui représente 50% de la récolte
précédente”, a précisé le ministre marocain
chargé des relations avec le parlement, M. Mohamed Bouzoubaa, à
l’issue du Conseil des ministres.
“Le Maroc n’a jamais connu une sécheresse pareille”, a ajouté
M. Bouzoubaa, en soulignant que le gouvernement a affecté une première
enveloppe de 6,5 milliards de dirhams (650 millions de dollars environ)
pour combattre ses effets, notamment dans le monde rural. Cette enveloppe
est destinée à l’approvisionnement des campagnes en eau potable,
à la protection du cheptel et au lancement de chantiers pour employer
une partie de la jeunesse rurale. Par ailleurs, a-t-il indiqué,
le gouvernement a adopté, dans le cadre de la préparation
de la saison agricole 2000-2001, un programme complet articulé autour
de trois axes principaux: mise à disposition des moyens de production
avec réduction des coûts y afférents, augmentation
des prix à la production et promotion des exportations... Et de
80% en Algérie
En Algérie, également, la production céréalière
a été compromise à 80% cette année, à
cause d’une sécheresse persistante, a indiqué dernièrement
le ministre algérien de l’Agriculture, M. Saïd Barkat, lors
d’une conférence de presse.
Selon le ministre, le manque à gagner coûtera ainsi à
l’Etat une facture de 33 milliards de dinars algériens (environ
550 millions de dollars), à titre d’importation.
M Barkat a fait remarquer que son département travaille sur
un nouveau système de production agricole dans le pays, basé
sur la promotion de cultures moins exigeantes en eau, notamment la viticulture
et l’arboriculture, pour lesquelles le programme arrêté prévoit,
dans un premier temps, une superficie de 700.000 hectares.
MME LEILA BEN ALI DÉSIGNÉE,
PAR L’OMF,
COMME LA PERSONNALITÉ
DE LA FAMILLE MONDIALE POUR L’AN 2000
participantes et participants au colloque international sur “le rôle de la mère et de la famille dans la culture de la paix”. |
le Prix internationalde la famille que venait de lui remettre la président de l’OMF. |
Mme Leila Ben Ali, épouse du chef de l’Etat tunisien, a présidé,
récemment, l’ouverture du colloque international sur “Le rôle
de la mère et de la famille dans la culture de la paix”, organisé
à l’initiative de l’Association tunisienne des mères, à
l’occasion de la célébration par la Tunisie de la Journée
mondiale de la famille. Dans l’allocution qu’elle a prononcée
à cette occasion, Mme Leila Ben Ali a souligné que la Tunisie
qui célèbre cette année, à l’instar des autres
pays du monde, la Journée mondiale de la famille et l’Année
internationale de la culture de la paix, s’enorgueillit de faire partie
du peloton de tête des pays qui ont toujours œuvré à
diffuser les valeurs de paix, de coopération et de solidarité
entre les nations.
Elle a fait remarquer que l’adhésion de la Tunisie aux efforts
de la communauté internationale pour la diffusion des valeurs de
paix, de dialogue et de tolérance, est la résultante du legs
culturel et civilisationnel du peuple tunisien et représente l’une
des constantes des choix de la Tunisie du 7 novembre. L’épouse du
président de la République tunisienne a, en outre, passé
en revue les nombreuses législations adoptées par la Tunisie
au profit de la famille et qui ont favorisé l’enracinement d’une
culture familiale cohérente, fondée sur l’égalité,
la coopération et le partenariat entre les conjoints, tout en confortant
le rôle de la femme dans la gestion des affaires familiales, citant
à cet égard la création du Fonds de garantie de la
pension alimentaire et de la rente de divorce, un instrument avant-gardiste
qui garantit les droits de la mère et de l’enfant et préserve
leur dignité. Une cérémonie a été
organisée à cette occasion, au cours de laquelle Mme Deisi
Kusztra, présidente de l’Organisation mondiale de la famille, a
remis à Mme Leila Ben Ali le prix international de la famille, en
témoignage de considération pour les efforts déployés
par l’épouse du chef de l’Etat tunisien en matière de promotion
de la famille et de développement de l’action sociale. Mme Kusztra
a salué le militantisme remarquable de Mme Ben Ali, ainsi que l’intérêt
constant qu’elle porte à la situation de la famille et de la mère
et ses nombreuses activités en vue de promouvoir les droits de la
famille dans le monde. Elle a exprimé l’admiration de son
organisation et sa profonde considération pour les activités
de Mme Leila Ben Ali connue pour ses nobles qualités humaines et
son constant souci de servir les causes de la famille dans toutes ses composantes
et de venir en aide aux catégories aux besoins spécifiques,
en faisant entendre leurs voix et en répondant à leurs besoins
et à leurs aspirations. Elle a précisé qu’en
signe de reconnaissance pour ces actions louables et en considération
de ces qualités remarquables, la 126ème session du Conseil
exécutif de l’OMF, réuni le 11 mai à Berlin, a attribué
le prix de l’Organisation mondiale de la famille à la Première
Dame de Tunisie qui a été désignée comme la
personnalité de la famille mondiale pour l’an 2000.
“TUNISIE-TÉLÉCOM” REMPORTE LE MARCHÉ DU GSM
L’office national tunisien “Tunisie-Télécom” a obtenu,
récemment, une licence pour l’établissement et l’exploitation
d’un réseau de télécommunications cellulaires de norme
GSM en Mauritanie, remportant ainsi l’appel d’offres international lancé
à cette fin.
Sept sociétés ont participé à l’appel d’offres
dont plusieurs groupes internationaux de renommée tels “France Télécom”,
“Telefonica”, “Stracel” et “Portugal Telecom International”.
L’évaluation des diverses offres a fait ressortir que l’offre
tunisienne est la meilleure selon les critères financiers et techniques.
Ce succès témoigne de la compétence acquise par
les ressources humaines tunisiennes dans les domaines des technologies
modernes de télécommunications et les larges perspectives
qui s’ouvrent devant l’exportation de l’expertise tunisienne en la matière.
Le savoir-faire de “Tunisie-Télécom” s’est déjà
illustré à travers les succès réalisés
en Tunisie dans la mise en place du réseau GSM qui est appelé
à connaître une extension notable d’ici la fin de l’année
en cours, se traduisant par l’augmentation du nombre des lignes GSM pour
atteindre le chiffre de 300.000, contre 50.000 actuellement.
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES À L’ORDRE DU JOUR
Le Maghreb entend être à l’avant-garde pour ce qui est
des décisions relatives à l’environnement ayant un impact
direct sur la santé. C’est ce qu’a affirmé le secrétaire
général de l’UMA (Union du Maghreb arabe), M. Mohamed Amamou,
à l’ouverture de la quatrième réunion du comité
consultatif technique sur le projet maghrébin des changements de
l’environnement, dont les travaux se sont déroulés à
Tunis, les 12 et 13 mai.
Placée sous le thème “Climat et santé”, cette
réunion à laquelle ont participé des experts des pays
maghrébins et autres spécialistes dans les domaines de l’environnement
et de la santé, a axé ses travaux sur trois communications,
à savoir: “variabilité, prédiction et modélisation
du climat”, “santé des populations dans le monde et au Maghreb”
et “relation climat-santé”.
Dans son intervention, le secrétaire général de
l’UMA a souligné l’importance de la conjugaison des efforts et de
la coordination des actions environnementales menées par les pays
maghrébins.
Le Tunisien Amamou a annoncé, à cette occasion, la création
d’une banque de données et d’un site de liaison électronique
et fait état d’un projet visant à mettre sur pied une base
d’échange d’informations en matière de préservation
de l’environnement et ce, dans le but de promouvoir le dialogue et de conforter
le rapprochement des experts maghrébins dans les domaines à
l’ordre du jour.
Pour sa part, le secrétaire d’Etat marocain chargé de
l’environnement, M. Ahmed Iraqi, a relevé que la réunion
de Tunis traduit la volonté des pays maghrébins de contribuer
à trouver des solutions adéquates aux problèmes générés
par les changements climatiques consécutifs à l’action humaine
aux divers plans industriel, agricole, etc... Il a insisté, à
cet égard, sur l’impératif de renforcer la coopération
internationale pour faire face à ce phénomène.
***
Quant au secrétaire d’Etat tunisien à la santé
publique, Mme Néziha Escheikh, elle a fait ressortir les avancées
enregistrées par la Tunisie en la matière, grâce à
une politique rationnelle, réfléchie et cohérente
mise en œuvre sous l’impulsion du président Zein El-Abidine Ben
Ali. Mme Escheikh a fait remarquer, chiffres à l’appui, que les
indicateurs relatifs à l’environnement et à la santé
en Tunisie illustrent l’importance des réalisations accomplies au
profit des citoyens, précisant que la moyenne de l’espérance
de vie en Tunisie a atteint 72 ans en 1999. Le taux de mortalité
des enfants a parallèlement baissé de 51,6 pour mille en
1985, à 27 pour mille en 1999, tandis que le taux de densité
des centres de santé de base est désormais de un centre pour
4.850 habitants.
POUR UN NOUVEAU PARTENARIAT AVEC
L’UE DANS LE SECTEUR DE LA PÊCHE
Le Premier ministre marocain, M. Abderrahmane Youssoufi, a souligné
la disposition du Maroc pour un nouveau partenariat avec l’Union européenne
(UE) pour la réalisation du plan national de modernisation du secteur
de la pêche.
Dans une déclaration à la presse, à l’issue d’un
entretien avec le commissaire européen à l’agriculture et
à la pêche, M. Franz Fishler, M. Youssoufi a expliqué
que ce plan comprend notamment le développement des infrastructures
ainsi que la valorisation, la conservation et la commercialisation des
ressources. “Nous avons constaté que l’UE était disposée
dans le cadre d’un nouveau partenariat à coopérer avec le
Maroc pour la réalisation de son plan de développement”,
a dit M. Youssoufi, annonçant qu’il avait été convenu
que l’UE “nous fera part dans quelques semaines de propositions plus concrètes”.
M. Fishler a déclaré, de son côté, que Bruxelles
est prête à contribuer au développement du secteur
de la pêche au Maroc, se prononçant pour une nouvelle forme
de coopération qui soit bénéfique aux deux parties.
Le Maroc a mis fin en 1999 au dernier accord de pêche qui le
liait à l’UE, trouvant notamment que cet accord était dangereux
pour la protection de ses ressources halieutiques. Il l’a fait malgré
les protestations des pêcheurs espagnols, grands bénéficiaires
de cette coopération maroco-européenne.
L’orientation vers une nouvelle coopération fondée sur
le partenariat qui devrait, selon M. Fishler, “se constituer sur la base
des propositions marocaines”, inquiète les pêcheurs marocains.
Beaucoup d’entre eux ont porté un brassard rouge, à l’appel
de la fédération nationale des pêches au Maroc. Selon
le président de cette fédération, Abderrahim Laabidi,
les pêcheurs marocains craignent en effet que la constitution de
joint-ventures, notamment au niveau des armateurs, ne se fasse à
leurs dépens et que le poisson soit de plus en plus déchargé
en Europe. “Ce que nous voulons, c’est que le poisson soit débarqué
dans les ports marocains et que nous puissions trouver un accord sur la
base d’un échange, poisson marocain contre technologie européenne”,
a précisé M. Laabidi.
LE CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE L’ARMÉE ALGÉRIENNE EN LIBYE
Le général de corps d’armée Lamari Mohamed, chef
d’état-major de l’Armée nationale populaire algérienne
(ANP), est arrivé dernièrement à Tripoli pour une
visite de plusieurs jours, à l’invitation du général-major
Aboubaker Younés Jaber, secrétaire du comité général
provisoire de défense de la Jamahirya libyenne.
Cette visite a été faite suite à celle effectuée
en Algérie du 16 au 20 avril dernier, par une délégation
militaire libyenne conduite par le général Ahmed Ahmed Abdallah
Aoun, chef d’état-major des armes lourdes et des moyens techniques.
Le général Lamari s’était rendu récemment
en Tunisie où il avait eu des entretiens avec les responsables tunisiens
sur la coopération entre les deux pays. Il avait été
reçu par le président Zein El-Abidine Ben Ali auquel il avait
remis un message de son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika.