LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA
EN VISITE D’ÉTAT EN TUNISIE
UN VOYAGE PLACÉ SOUS
LE SIGNE DES RELATIONS BILATÉRALES ET LA RELANCE DE L’UMA
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est arrivé
mercredi dernier à Tunis pour une “visite d’Etat” de trois jours
(du 28 au 30 juin 2000) à l’invitation de son homologue tunisien
Zein El-Abidine Ben Ali.
C’est le premier voyage du genre qu’entreprend le chef de l’Etat algérien
dans un pays du Maghreb depuis son accession au Pouvoir en avril 1999.
C’est, aussi, la première visite en Tunisie d’un président
algérien depuis dix-sept ans, la dernière en date étant
celle effectuée en 1983 par l’ancien président Chadli Bendjedid.
Intervenant après la visite à Tunis du roi du Maroc Mohamed
VI fin mai dernier et celle du président tunisien en Libye début
juin, ce déplacement de M. Bouteflika s’inscrit dans le cadre de
la relance de l’Union du Maghreb arabe (UMA), dont les activités
sont pratiquement gelées depuis 1995 en raison, essentiellement,
du différend opposant Rabat à Alger au sujet du problème
du Sahara Occidental et de l’embargo imposé en 1992 par l’ONU à
l’encontre de la Libye.
Créée en 1989, l’UMA regroupe la Tunisie, l’Algérie,
le Maroc, la Libye et la Mauritanie.
Accolade fraternelle entre les présidents
tunisien Zein El-Abidine Ben Ali et algérien
Abdelaziz Bouteflika lors d’une récente rencontre.
L’UMA, UN OBJECTIF STRATÉGIQUE INCONTOURNABLE
Toutefois, on semble dans les capitales maghrébines prendre
de plus en plus conscience qu’à l’ère de la mondialisation
et de la globalisation, l’édification de cet ensemble sous-régional
devient un objectif “stratégique incontournable” pour pouvoir négocier
avec les autres groupements régionaux en position de force. “Quand
on se présente en rangs unis, avec un marché potentiel de
quelque 100 millions d’habitants, il est évident qu’on peut aspirer
à attirer des investissements extérieurs plus consistants
et obtenir de meilleures conditions de nos partenaires, plutôt que
lorsque l’on traite en rangs dispersés”, remarque un opérateur
privé tunisien.
La Tunisie a été le premier pays à signer en 1995
un accord d’association avec l’Union européenne prévoyant
l’établissement d’une zone de libre-échange à l’horizon
2008, suivie un an plus tard par le Maroc. L’Algérie négocie
actuellement un accord similaire avec l’UE. Par ailleurs, les trois pays
maghrébins sont impliqués dans la mise en place d’un partenariat
américano-maghrébin, plus connu sous l’appellation d’“initiative
Eizenstat”, du nom de son promoteur Stuart Eizenstat qui en a lancé
l’idée il y a deux ans lors d’un voyage à Tunis.
Ces facteurs objectifs et autres affinités historico-culturelles
laissent espérer que le sommet Ben Ali – Bouteflika, conforté
par les signes optimistes ayant émaillé les précédentes
rencontres entre dirigeants maghrébins, est à même
de marquer le déclic tant attendu pour une véritable relance
de l’UMA.
C’est, en effet, d’une démarche pragmatique et rationnelle que
les pays maghrébins ont besoin pour édifier leur entité
et défendre leurs intérêts vitaux dans un monde fait
d’alliances et de regroupements stratégiques, une démarche
qui ne doit pas être entravée par les aléas conjoncturels,
quelle qu’en soit la nature, car l’enjeu est autrement plus important.
C’est l’avenir des pays de la sous-région et de leurs peuples qui
est en jeu, d’autant qu’à l’ère de la révolution technologique
et des découvertes scientifiques fabuleuses, il n’y a plus de temps
à perdre, au risque de se trouver définitivement en marge
de l’évolution universelle…
SYNERGIE ENTRE LE BILATÉRAL ET LE MULTILATÉRAL
Cette démarche collective ne peut, au demeurant, qu’être
consolidée par les efforts déployés à l’échelle
bilatérale. Aussi, Tunis et Alger ont-ils multiplié, récemment,
les appels en faveur d’une “dynamisation” de la coopération entre
les deux pays voisins qui a accusé un fléchissement ces dernières
années.
Evoluant en dents de scie, les exportations tunisiennes vers l’Algérie
ont chuté de près des deux-tiers, passant de 93,5 millions
de dinars tunisiens (MD/ environ 83 millions de dollars US / 1 USD = 1,12
DT) en 1996, à 30,7 MD (près de 27 M.USD) en 1998. Il en
est de même des importations dont la valeur globale n’a pas dépassé
en 1998 les 57 MD (environ 51 M.USD) contre 123,7 MD (près de 110
M.USD) en 1996.
Toutefois, grâce à la volonté politique manifestée
de part et d’autre pour dépasser les entraves et à la faveur
de la multiplication des contacts entre responsables gouvernementaux et
représentants des secteurs privés des deux pays, les échanges
commerciaux ont enregistré en 1999 une reprise qui a permis aux
exportations tunisiennes de presque doubler leur volume atteignant 50 MD
(près de 45 M.USD) contre 63 MD (près de 56 M.USD) pour les
importations, soit un taux de couverture de 79%. Les chiffres des quatre
premiers mois de l’année 2000 semblent confirmer l’amélioration
amorcée (28,8 MD pour les exportations tunisiennes, contre 35,8
MD pour les importations améliorant d’un point (80%) le taux de
couverture).
C’est dire, en conclusion, que tout concourt pour que la visite du
président Bouteflika en Tunisie soit couronnée de succès.
ARAFAT CONSULTE BEN ALI
Après son voyage à Washington où il a eu des entretiens avec le président Bill Clinton, le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat est venu le week-end dernier en Tunisie consulter le président Zein El-Abidine Ben Ali.
Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali
en conversation avec Yasser Arafat.
Après l’entretien qui a eu lieu samedi dernier, le dirigeant
palestinien a déclaré à la presse avoir discuté
avec le chef de l’Etat tunisien du déroulement des négociations
palestino-israéliennes et des “grandes difficultés” auxquelles
sont confrontés les Palestiniens, en particulier, a-t-il dit, “en
cette conjoncture où les négociations se poursuivent sans
aboutir à aucun résultat substantiel”.
M. Arafat a indiqué avoir informé le président
Ben Ali des causes de ces difficultés et qui, a-t-il expliqué,
tiennent au fait que le chef du gouvernement israélien, Ehud Barak
ne délègue pas les pouvoirs nécessaires aux négociateurs
israéliens. Il a également mentionné parmi ces causes,
les menaces militaires israéliennes et les tentatives de judaïsation
des lieux saints musulmans et chrétiens, aussi bien à Jérusalem
qu’à Bethléem qui est soumise à un encerclement total
par les colonies. Il a révélé, à ce propos,
que l’actuel gouvernement israélien a entrepris la construction
de 7.128 unités de peuplement, soit plus de trois fois que ce que
le précédent gouvernement de Benjamin Netanyahu avait fait
construire en trois ans. M. Yasser Arafat a, par ailleurs, tenu à
réitérer ses remerciements au président Ben Ali pour
l’intérêt constant qu’il porte à cette situation, tant
à travers les contacts tuniso-palestiniens, qu’à l’échelle
internationale, arabe et islamique, saluant “cette prise de position ferme
et fraternelle” du chef de l’Etat tunisien qui, a-t-il dit, “donne aux
Palestiniens une plus grande détermination et une forte impulsion
pour l’établissement d’un Etat palestinien ayant pour capitale Al-Qods
Al-Sharif”.
Il était accompagné au cours de sa visite à Tunis,
d’une forte délégation composée notamment de Mahmoud
Abbès (Abou Mazen), membre du comité exécutif de l’Organisation
de libération de la Palestine et Farouk Kadoumi (Abou Lotf), chef
du département politique de l’OLP.
ANNULATION D’UNE DETTE DE 27 MILLIONS DE DOLLARS
La Mauritanie a obtenu récemment une annulation de sa dette contractée
auprès du Royaume-Uni, de l’Autriche et de l’Allemagne, d’un montant
global de 27 millions de dollars, selon une source proche du ministère
mauritanien des Finances.
Sur ce montant, le Royaume-Uni a consenti une annulation de dette de
3,8 millions de dollars, l’Autriche 19,2 M.USD et l’Allemagne 4 M.USD.
Ces annulations ont été obtenues au cours des négociations
menées avec ces trois pays du 10 au 22 juin par une mission conjointe
du ministère mauritanien des Finances et de la Banque centrale de
Mauritanie.
Cette mission avait pour objectif de conclure des accords bilatéraux
de réaménagement de la dette mauritanienne avec ces trois
pays et ce, suite au procès-verbal agréé le 16 mars
par le Club de Paris.n
Fuite dans les épreuves du bac: cinq arrestations
Au moins cinq personnes ont été arrêtées
dernièrement par la police, dans le cadre de l’enquête sur
la fuite des épreuves corrigées du baccalauréat en
Mauritanie, selon une source officielle à Nouakchott.
Il s’agit du président d’un jury des examens, de deux directeurs
d’établissements privés et de deux responsables du service
du baccalauréat, a-t-on précisé de même source.
Les autorités mauritaniennes qui ont annulé les épreuves
de la session du bac 2000 qui s’est déroulée du 5 au 8 juin,
ont ouvert une enquête pour déterminer l’origine de cette
grave fuite, la première dans l’histoire du bac en Mauritanie.
Le gouvernement devait organiser une nouvelle session fin juin.
Une source proche du ministère de l’Education nationale a indiqué
que d’autres interpellations avaient été opérées
parmi les élèves et les propriétaires des papeteries
qui avaient multiplié les épreuves corrigées. Ces
personnes entendues par la police ont été relâchées.
BEN ALI RECOMMANDE L’ORGANISATION
D’UNE MANIFESTATION FÉMININE
MAGHRÉBINE
Parallèlement aux initiatives multidirectionnelles qu’il ne cesse d’entreprendre pour conforter les chances de l’édification de l’Union du Maghreb arabe (UMA), sur des bases solides, le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali a recommandé d’organiser une manifestation féminine maghrébine, compte tenu de l’importance du rôle de la femme dans le rapprochement et le raffermissement des liens de solidarité entre les peuples de la région, de manière à contribuer à la dynamisation du processus maghrébin.
Le président tunisien Zein El-Abidine Ben Ali
recevant
la présidente de l’organisation féminine
tunisienne (UNFT):
impliquer davantage la femme dans l’édification
du Maghreb.
Convaincu que l’Union du Maghreb ne dépend pas seulement de la
volonté des dirigeants politiques, mais se fait aussi et surtout
au niveau des organisations de masse, le président tunisien a formulé
cette nouvelle initiative en recevant, dernièrement, la présidente
de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Mme Chédlia
Boukhchina.
Le chef de l’Etat s’est, par ailleurs, intéressé au cours
de cette audience, aux manifestations que l’organisation féminine
tunisienne - qui compte dans ses rangs plus de deux millions d’adhérentes
- se propose d’organiser durant les prochains mois, notamment à
une importante conférence prévue pour le mois d’août
qui portera sur l’enjeu de l’emploi et la création de sources de
revenus, avec pour thème “les arts d’antan, métiers de demain”,
ainsi qu’à une exposition sur les créations féminines.
Le président Ben Ali a, par la même occasion, réitéré
son soutien à l’UNFT et sa volonté de renforcer la présence
de cette organisation sur la scène nationale, eu égard au
prestige dont elle jouit et à son rôle d’avant-garde et agissant
dans le processus de développement global du pays.
REPRISE DES VOLS AÉRIENS ENTRE TUNIS ET TRIPOLI
Les compagnies aériennes tunisienne “Tunisair” et libyenne “Libyan Arab Airlines” ont repris dernièrement leurs vols réguliers entre Tunis et Tripoli. Cette reprise du trafic aérien est intervenue quelques jours seulement après la visite effectuée les 3 et 4 juin en Libye par le président Zein El-Abidine Ben Ali, visite au cours de laquelle le chef de l’Etat tunisien et le chef de la révolution libyenne Mouammar Kadhafi avaient convenu du “rétablissement immédiat” des liaisons aériennes entre les deux capitales, afin de faciliter la circulation des personnes, des marchandises et l’échange de services entre les deux pays voisins. Ces liaisons avaient été interrompues pendant près de huit ans, suite à l’embargo décrété par l’ONU à l’encontre de la Libye, en raison de l’implication présumée de deux de ses ressortissants dans l’affaire Lockerbie.
Reprise du trafic aérien entre Tunis et Tripoli:
le
ministre tunisien du Transport Houcine Chouk, lors
de
la réception offerte en l’honneur de la délégation
libyenne.
Le premier vol effectué par “Tunisair” qui a eu lieu le mardi
8 juin, a donné lieu à des retrouvailles chaleureuses et
fraternelles à l’aéroport de Tripoli, entre les responsables
des deux compagnies.
Quant à la “Libyan Arab Airlines”, son premier vol est intervenu
le jeudi d’après (13 juin). L’Airbus A-320 de la LAA avait à
son bord 149 passagers, dont une délégation de la compagnie
libyenne. Celle-ci a été accueillie à son arrivée
à l’aéroport international de Tunis-Carthage par le ministre
tunisien des Transports, M. Houcine Chouk et le PDG de Tunisair, M. Abdelmalak
Laârif, qui ont offert une réception en l’honneur de leurs
hôtes libyens.
Les deux compagnies ont programmé, dans un premier temps, deux
vols hebdomadaires chacune et envisagent de les porter à une cadence
quotidienne plus tard.
La Libye, rappelle-t-on, est le premier partenaire économique
de la Tunisie à l’échelle du Maghreb, du monde arabe et de
l’Afrique. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont dépassé
les 500 millions de dollars en 1999 et il est prévu qu’ils atteignent
environ 650 millions USD en l’an 2000. Lors de la dernière visite
du président Ben Ali en Libye, les deux pays ont décidé
de les porter à un milliard de dollars l’année d’après.
MESSAGES DE KADHAFI AUX DIRIGEANTS EUROPÉENS
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a adressé, dernièrement,
aux dirigeants de l’Union européenne (UE), des messages relatifs
aux “questions en suspens entre l’UE et l’Afrique”.
Ces messages ont été remis par le chef de la révolution
libyenne aux ambassadeurs des pays membres de l’UE que Kadhafi recevait
pour la première fois, depuis l’entrée en vigueur de l’embargo
décrété en 1992 par l’ONU contre la Libye, en raison
de l’implication présumée de deux de ses ressortissants dans
l’attentat de Lockerbie (Ecosse) en 1988.
Fin avril, le ministre libyen des Affaires étrangères,
M. Abderrahmane Chalgham, avait convoqué les ambassadeurs de l’UE,
pour protester contre leur absence à une cérémonie
officielle en présence du leader libyen, marquant le 85ème
anniversaire d’une bataille entre des résistants libyens et l’armée
coloniale italienne. Les diplomates avaient affirmé qu’il ne s’agissait
pas d’une “démarche coordonnée”, assurant n’avoir pas été
informés de la présence de M. Kadhafi à la cérémonie.
Lors du sommet Europe – Afrique tenu en avril dernier au Caire, le
dirigeant libyen avait fustigé les pays européens, les accusant
d’être derrière la plupart des coups d’Etat qui se produisent
dans le continent africain.
La Libye va offrir 55.000 tonnes de produits pétroliers à
la République Centrafricaine (RCA), en proie depuis plusieurs semaines
à une grave pénurie de carburant, a annoncé le président
centrafricain Ange-Félix Patassé, à son retour d’un
voyage de trois jours à Tripoli.
“Le président Kadhafi a décidé d’offrir 55.000
tonnes de produits pétroliers à la RCA à titre gracieux,
dont 5.000 tonnes dans l’immédiat, acheminés par voie aérienne”,
a déclaré M. Patassé dans un message à la nation.
Des avions burkinabés et zimbabwéens seront aménagés
pour le transport de ce carburant, a-t-il ajouté, en précisant
que les 5.000 premières tonnes seront livrées avant la fin
du mois de juin; puis, 30.000 en juillet et 20.000 en août.
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
DE L’OCI:
LA LIGUE ARABE SOUTIENT LA CANDIDATURE
DU MAROC
Le conseil de la Ligue arabe a exprimé son soutien à la
candidature du Maroc, en la personne de M. Abdelouahed Belqziz, au poste
de secrétaire général de l’Organisation de la conférence
islamique (OCI).
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion
de concertation tenue, dernièrement, au Caire, au niveau des délégués,
la Ligue arabe a décidé d’adopter une position unifiée
pour soutenir le candidat marocain lors de la réunion des ministres
des Affaires étrangères des pays islamiques, prévue
à Kuala Lumpur (Malaisie) du 27 au 29 juin.
Le communiqué appelle les pays islamiques à intervenir
auprès des pays asiatiques et africains, membres de l’OCI, en vue
d’obtenir leur soutien à la candidature de M. Belqziz.
Lors de cette réunion tenue à la demande du Maroc, M.
Abdellatif Mouline, ambassadeur au Caire et représentant permanent
du Maroc auprès de la Ligue arabe, a présenté un exposé
sur les procédures et les aspects juridiques relatifs au droit du
Maroc à continuer d’assumer les fonctions de secrétaire général
de l’organisation islamique pour un deuxième mandat.
Outre le Maroc, la Turquie et le Bangladesh sont également en
lice. Le nouveau secrétaire général de l’OCI sera
élu lors du sommet islamique qui se tiendra en novembre prochain
à Doha.
BOUTEFLIKA: POUR UN MAGHREB PAR ÉTAPE
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est déclaré
pour l’édification d’un Maghreb par étape, lors d’un débat
organisé à l’occasion de sa récente visite en France.
Répondant à une question sur sa perception du développement
des relations futures au sein de l’Union du Maghreb arabe (UMA), M. Bouteflika
a réitéré les positions algériennes quant au
nécessaire renforcement et redéploiement de l’unité
maghrébine et à une solution pacifique, sous les auspices
des Nations Unies, du problème du Sahara Occidental.
Le président algérien a relevé avoir convenu,
lors de sa dernière rencontre au Caire avec le roi Mohamed VI, que
le problème du Sahara Occidental ne doit pas interférer dans
les relations algéro-marocaines.
Concernant l’avenir des relations entre Alger et Rabat, M. Bouteflika
a plaidé pour une solution globale des problèmes en suspens
et soutenu qu’il importe, de façon urgente, d’apurer les contentieux
bilatéraux.
“Je suis d’accord pour la constitution d’un grand Maghreb sur la base
d’une progression étape par étape, mais en commençant
par la base”, a-t-il dit.
Evoquant les relations de l’Algérie avec les autres pays maghrébins,
le président Bouteflika a affirmé que celles-ci sont bonnes
avec la Tunisie, la Libye et la Mauritanie.