Le président Nabih Berri accueillant cheikh
Hassan Nasrallah à Aïn el-Tiné.
Les deux hommes ont mis l’accent sur la solidité des liens existant
entre “Amal” et le “Hezbollah”, faisant état d’une alliance aux
élections législatives, non seulement dans des régions
déterminées, mais dans toutes les régions libanaises.
Sayyed Nasrallah devait se rendre, le lendemain, auprès du président
Salim Hoss qui l’a reçu dans son bureau au Grand Sérail;
la rencontre avait été préparée, la veille,
par une délégation du “Hezbollah” avec laquelle le chef du
gouvernement a conféré longuement. En quittant la résidence
du président Berri, le chef des “Hezbollahis” a insisté sur
“la nécessité de consolider la victoire remportée
sur l’ennemi israélien”, en accusant l’Etat hébreu et “ceux
qui souhaitaient que cette victoire n’ait pas lieu, d’śuvrer nuit et jour
en vue de la compromettre”. Dénonçant les machinations des
milieux qui s’emploient à susciter des problèmes entre l’Etat
et la Résistance, il a rappelé que son parti n’entendait
nullement se substituer à l’Etat et à ses institutions. Puis,
il a nié l’existence de divergences entre “Amal” et le “Hezbollah”.
“Nous étions côte à côte dans la Résistance;
nous le resterons aux prochaines législatives et persévèrerons
dans notre action commune dans l’intérêt supérieur
du pays”. Aussi, dénonce-t-il les allégations de certains
“analystes” qui croient détecter des différends entre les
deux mouvements chiites.
“Il ne faut pas exagérer d’éventuels incidents qui mettraient
aux prises des partisans de “Amal” et du “Hezbollah”, a-t-il conclu.