Une écharpe aérienne pour ces deux-pièces blanc cassé. |
Le grand retour de la fourrure. |
L’originalité est au rendez-vous des jeunes stylistes de l’Ecole centrale Saint-Martin. |
Nos colonnes seront donc, aujourd’hui, consacrées au prêt-à-porter
anglais avec ses créateurs irrespectueux et surréalistes.
Pour percer en mode, le talent ne suffit pas. Il faut imposer sa marque,
créer une structure, accomplir un véritable parcours du combattant.
Ce qu’ont fait les trente-neuf designers de l’Ecole centrale Saint-Martin.
Ces petits soldats de la mode savent que le chemin à parcourir sera
long et semé d’embûches... Se lancer relève toujours
du pari fou!
Sur une robe quasi monacale, le collier de bois extravagant. |
Le tailleur pantalon n’est plus ce qu’il était... |
Les jeunes designers aiment les tonalités sourdes. |
Mais qu’importe, ces jeunes stylistes qui vivent encore sur le fil du
rasoir, se battent pour être un jour les “étoiles” des podiums.
Ce début de siècle
a besoin de rêve...
La mode, si froufroutante soit-elle, est d’abord une industrie qui
se gère avec une rigueur extrême.
On retrouve, aussi, la tendance puritaine avec ce petit col de dentelle. |
Le pull revisité. |
“Aujourd’hui, affirment les jeunes designers, nous ne devons plus nous
contenter de dessiner des robes, mais garder aussi un śil sur la gestion,
la fabrication, les livraisons et la vente...”
Ces trente-neuf jeunes, par leur collection, ont réussi leur
tentative de séduction.
Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître!