La Revue du Liban consacre régulièrement des pages illustrées aux pays du maghreb arabe. Cette rubrique hebdomadaire couvre les événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la tunisie, du maroc, de l’algérie, de la libye et de la mauritanie.
TUNISIE

LA PREMIÈRE DAME DE TUNISIE INAUGURE
UNE EXPOSITION DE CRÉATIONS FÉMININES

Samedi, la Première Dame de Tunisie a inauguré, au Centre culturel international de Hammamet (célèbre station balnéaire située à 60 km au sud de Tunis) une exposition de créations féminines, organisée par le ministère de la Femme et de la Famille, sous le thème “réalisations avant-gardistes et perspectives renouvelées”.
L’épouse du chef de l’Etat tunisien a pris connaissance, à cette occasion, des produits exposés et des diverses formes de créations féminines qui recouvrent plusieurs domaines, tels que l’informatique et les communications ou encore les recherches appliquées dans les secteurs industriels, agricoles et environnementaux, outre les créations de la femme rurale et le savoir-faire en matière d’art culinaire.
Mme Leïla Ben Ali s’est intéressée, également, aux contributions de la femme dans le domaine de la recherche universitaire, à ses écrits littéraires et artistiques, ainsi qu’au haut niveau qu’elle a atteint dans les arts plastiques, le théâtre et le cinéma. Elle a, en outre, pris la mesure de l’évolution des créations des Tunisiennes résidant à l’étranger et des résultats probants obtenus par la jeune fille tunisienne dans les diverses disciplines sportives.
En parcourant les différents pavillons réservés aux associations féminines, elle s’est informée des activités de ces structures et de leur contribution à la promotion de la femme afin qu’elle puisse exceller et s’élever aux plus hauts degrés de la performance.
La Première Dame de Tunisie a assisté, par la même occasion, à une représentation consacrée aux créations féminines en matière de poésie, de musique, de danse et de chorégraphie aquatique.
 
Mme Leïla Ben Ali visitant l’exposition 
des créations féminines.
L’épouse du président tunisien prend 
connaissance de l’évolution enregistrée 
par la femme tunisienne dans les divers domaines.

RECONNAISSANCE À BEN ALI
D’un autre côté, le président Zein El-Abidine Ben Ali a reçu des militantes de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) et des participantes aux travaux du séminaire méditerranéen organisé par l’UNFT dans le cadre de la célébration de la fête de la femme, sous le thème “arts d’hier, métiers de demain”, un message dans lequel elles lui expriment leur gratitude et leur profonde reconnaissance pour l’intérêt constant qu’il porte aux acquis de la femme et à leur renforcement, de manière à garantir et à conforter sa participation au progrès et à la prospérité du peuple tunisien.
Les participantes à ce séminaire, qui a réuni de nombreux spécialistes dans les domaines du patrimoine et des nouveaux métiers de l’art et de l’exploitation commerciale des objets dérivés des musées, font part également de leurs sentiments de fierté devant les droits et acquis enregistrés par la femme tunisienne, qui lui ont permis d’occuper une place de choix dans son environnement et ouvert devant elle un vaste espace de liberté et d’égalité pour poursuivre sa marche et progresser vers davantage de créativité et de performances.
Dans ce même message, les militantes de l’UNFT réitèrent leur engagement à redoubler d’effort afin de dynamiser le rôle de la femme et de l’organisation féminine dans l’œuvre de promotion de la société, en concrétisation de l’ambition du président Ben Ali visant à garantir l’égalité entre l’homme et la femme. Et ce, partant de sa conviction qu’il ne saurait y avoir de développement ni de démocratie sans la femme, dont la participation est gage de succès dans les enjeux de l’avenir.
Par ailleurs, lors d’une rencontre avec les représentants de la presse internationale accrédités à Tunis, Mme Néziha Zarrouk, ministre des Affaires de la femme et de la famille, a fait ressortir les principaux acquis et les réalisations remarquables accomplis par la Tunisie au profit de la femme, de la famille et de la société en général, depuis le 13 août 1956, date de la promulgation du Code du statut personnel.
Elle a, également, mis en exergue, les mesures et initiatives prises par le président Zein El-Abidine Ben Ali, depuis le Changement du 7 novembre 1987, à l’effet de renforcer ces acquis et d’apporter aux textes juridiques les correctifs nécessaires afin qu’ils soient au diapason de l’évolution de la société tunisienne et des mutations profondes survenues sur la scène internationale.


La fête de la femme en Tunisie a été marquée aussi par un gala donné par la célèbre
chanteuse Dhikra Mohamed dans le cadre enchanteur de l’amphithéâtre de Carthage.




AUTHENTICITÉ ET OUVERTURE
“La Tunisie de l’ère nouvelle est autant attachée à sa personnalité arabe et musulmane qu’ouverte sur les exigences de l’époque et de la modernité”, a-t-elle souligné.
“Grâce à la volonté politique et à une conviction personnelle du président Ben Ali, les droits de la femme ont été consolidés et sa présence a été accrue sur la scène politique et dans les centres de prise de décision”, a-t-elle ajouté en mettant l’accent, chiffres à l’appui, sur le saut qualitatif enregistré par la Tunisie dans le sens de la consécration de l’égalité des chances entre les deux sexes dans tous les domaines.


ALGÉRIE

IMPORTANT MOUVEMENT DANS LE CORPS DES WALIS

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a limogé, dimanche dernier, six Walis (gouverneurs) et sept Walis-délégués, a annoncé un communiqué de la présidence.
Ce mouvement fait suite à celui opéré dans les corps de la magistrature et de l’encadrement universitaire.
Douze autres responsables ont été mutés, alors que dix-neuf cadres, dont deux femmes, ont été élevés au rang de Wali.
“Ces décisions visent à donner un nouveau souffle à l’administration (…), en modernisant ses méthodes en vue d’un service meilleur de l’intérêt public. Le citoyen algérien doit, désormais, avoir un accès plus facile et plus confiant aux différentes structures de l’administration locale ou régionale, la population se sentant ainsi plus proche des représentants de l’Etat”, souligne le communiqué.


TUNISIE - MAURITANIE

MESSAGE DU ROI MOHAMED VI AU PRÉSIDENT OULD TAYAÂ

Le président mauritanien Mouaouia Sid’Ahmed Ould Tayaâ a reçu un message du roi Mohamed VI du Maroc, qui lui a été transmis la semaine dernière par le ministre marocain de l’Intérieur, Ahmed Midaoui.
L’émissaire marocain n’a pas révélé la teneur du message, se contentant d’indiquer qu’il s’agit d’un “message d’amitié entre deux dirigeants frères” se rapportant aux questions d’intérêt commun. Selon des sources informées à Nouakchott, le message pourrait avoir trait à la prochaine visite du souverain marocain en Mauritanie. Les relations entre Rabat et Nouakchott marquées pendant près d’un quart de siècle par la méfiance réciproque en raison des positions mauritaniennes sur la question du Sahara Occidental, ont connu de réelles avancées depuis l’arrivée au pouvoir du roi Mohamed VI.


MANŒUVRES NAVALES ALGÉRO-AMÉRICAINES

Des unités navales algériennes et l’équipage de l’US Grasp, bâtiment américain spécialisé dans les opérations de soutien logistique, qui a accosté à Alger le 5 août, ont effectué durant quatre jours une série dexercices conjoints à quai et en mer, a rapporté l’agence de presse algérienne APS.
Les opérations qui devaient se poursuivre jusqu’au 15 août, ont consisté en des exercices de plongée et d’utilisation de sonar et de sauvetage.
C’est la troisième fois depuis 1998, qu’une unité de la marine américaine se rend en Algérie pour coopérer avec la marine de ce pays.
L’Algérie envisage de lancer d’ici l’an 2002, avec l’aide de la Grande-Bretagne, un microsatellite dénommé ALSATI.
Un protocole de coopération a été signé samedi dernier à Alger entre le centre national des techniques spatiales (CNTS) et le centre spatial de Surrey, en Grande-Bretagne. Le centre de Surrey aidera le CNTS dans la technologie des petits satellites et leurs applications, ainsi que dans la mise en place d’infrastructures d’exploitation, notamment une station de contrôle et de suivi du microsatellite. Une première phase de cette coopération consistera en la formation d’un noyau de chercheurs et d’ingénieurs dans les technologies des systèmes des petits satellites.


TUNISIE

LA TUNISIE CÉLÈBRE LA FÊTE NATIONALE DE LA FEMME

Intitulée, cette année, “La femme 2000: des réalisations avant-gardistes et des perspectives renouvelées”, la célébration de cette fête est une occasion pour mesurer l’étendue des acquis réalisés en sa faveur et des droits, dont elle jouit grâce à la concrétisation de l’égalité entre l’homme et la femme, tant au niveau de la législation qu’au plan de la pratique et en ouvrant devant elle des perspectives sans cesse renouvelées.
En effet, la femme tunisienne, notamment depuis le 7 novembre 1987, a connu une mutation qualitative qui a contribué à la promotion de son statut et à l’amélioration de sa condition dans les divers domaines.
Ainsi, les mesures avant-gardistes décidées le 13 août 1992 par le président Zein El-Abidine Ben Ali, ont permis de mettre en place le régime de la coresponsabilité entre les conjoints, le Fonds de garantie de la pension alimentaire et de la rente de divorce (Fgpard), de protéger la femme de toutes formes de discrimination lors du divorce et d’octroyer à la mère le droit de tutelle sur les enfants mineurs en cas d’incapacité du mari.
Des amendements ont été apportés au Code du statut personnel au niveau de l’égalité et du partenariat au sein de la famille, ainsi qu’au Code de la nationalité qui a reconnu à la femme le droit de transmettre sa nationalité à ses enfants, ainsi qu’au niveau du Code pénal qui a consacré le droit de la femme à l’intégrité physique et du Code du travail qui a consacré le principe de non-discrimination entre l’homme et la femme dans tous les domaines du travail. Parallèlement, plusieurs structures et mécanismes institutionnels destinés à promouvoir les ressources humaines féminines ont été créés, contribuant grandement à la consolidation de la position de la femme et au renforcement de ses droits, dont le ministère des Affaires de la femme et de la famille, la Commission sectorielle “Femme et développement”, le Conseil national “Femme et famille”, le Centre de recherche, d’études, de documentation et d’information sur la femme (Crédif), outre la mise en œuvre du deuxième plan d’action national pour la promotion des femmes 1997-2001.
En effet, ce plan vise à favoriser la participation de la femme aux activités économiques, conforter son rôle dans la vie civile et politique et promouvoir des programmes spécifiques pour améliorer la condition féminine dans les milieux ruraux et périurbains.
Un plan d’action national en faveur de la femme rurale a été également mis en place dans le but d’améliorer ses conditions de vie et de renforcer sa contribution à l’œuvre de développement, outre un plan d’action national pour la promotion de la famille, un fonds d’appui aux microprojets féminins et toutes sortes de structures non gouvernementales telles que le secrétariat  permanent à la femme au sein du Rassemblement Constitutionnel Démocratique, la Commission de la femme travailleuse et la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise.
En outre, la scolarisation des élèves, filles et garçons, âgés de 6 ans, a atteint 99% pour l’année 1999-2000. La scolarisation des filles au premier et deuxième cycles de l’enseignement de base se situe aux environs de 47,4% et 50,6%. Ce même taux est réalisé au niveau de l’enseignement secondaire.
Par ailleurs, dans l’enseignement supérieur, les jeunes filles représentent 50,4% des effectifs universitaires en l’an 2000, contre 36,6% en 1986. De plus, le taux de réussite des jeunes filles au baccalauréat pour l’année 1999-2000 a atteint 54,5% contre 38% en 1992-1993. Au niveau de la préparation à la vie professionnelle, le taux d’intégration de la jeune fille dans les différents centres de formation professionnelle a nettement évolué parallèlement à la consolidation du programme national d’alphabétisation qui a enregistré, en 1998, la participation de 85,8% de jeunes filles âgées de 14 à 20 ans.
D’importantes réalisations ont été également accomplies au profit de la femme sur le plan sanitaire et les indicateurs positifs enregistrés dans ce domaine traduisent le progrès que connaît le secteur, notamment au niveau de la généralisation des prestations sanitaires destinées à la femme dans les différentes régions.
La couverture dans les services des soins de base est passée de 50% en 1985 à 90% en 1998, outre la croissance du taux de l’espérance de vie à la naissance chez la femme et la baisse du taux de mortalité chez les nourrissons.
Par-delà son intégration dans les domaines économiques, la femme tunisienne occupe désormais une place de choix sur la scène politique, illustrée notamment par la participation de plusieurs compétences féminines dans le domaine politique et qui s’emploient à donner une image rayonnante de la femme en Tunisie. A cet égard, la femme tunisienne occupe, actuellement, 11.5% des sièges à la Chambre des députés, 21.5% des sièges dans les conseils municipaux et 22% des sièges au Comité central du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD).
Sa présence a été confortée, également, dans les postes de décision et les postes politiques, ainsi que dans les postes de responsabilité dans la Fonction publique.
La femme se prévaut, également, d’une présence remarquable dans la magistrature où elle avoisine les 24%, ainsi que dans la presse et la communication (26.6%), dans le secteur médical (29,3%) et dans l’enseignement, notamment l’enseignement de base (49,2%).
Sur la scène culturelle, la femme est présente en force dans les divers domaines de création et a eu droit à plusieurs prix au double plan national et international.
Aussi, la politique de la Tunisie des droits de la femme bénéficie-t-elle, à la faveur des multiples réalisations et acquis accomplis au profit de la femme tunisienne, de la considération et de l’appréciation dans les diverses instances internationales.

LA FEMME TUNISIENNE FÊTE SES ACQUIS
La Tunisie a vécu, la semaine dernière, au rythme de la fête nationale de la femme, célébrée le 13 août de chaque année. Des manifestations aussi riches que variées – culturelles, politiques, sportives et autres – ont marqué cette fête.
Dimanche, une brillante cérémonie a été donnée par le président Zein El-Abidine Ben Ali et son épouse, Mme Leïla Ben Ali, en l’honneur des cadres féminins de tous les secteurs d’activité et des représentantes des instances, organisations et associations féminines.

Signe de la considération dont jouit la femme en Tunisie et du rang privilégié qu’elle occupe, les plus hauts responsables du pays y ont été associés, du vice-président du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD/parti au pouvoir), au Premier ministre, au président de la Chambre des députés, jusqu’aux membres du gouvernement accompagnés de leurs épouses. Y ont été également conviés les secrétaires généraux des partis politiques, les présidents des organisations nationales, des conseils consultatifs et des corps constitués. 

LE FOLKLORE À L’HONNEUR AU FESTIVAL DE CARTHAGE

Les festivals continuent à battre leur plein en Tunisie, où les estivants n’ont que l’embarras du choix pour remplir leurs soirées en joignant l’utile à l’agréable. Se déstresser après une année de labeur et s’abreuver en même temps de culture, de musique et de chants de divers horizons.
Carrefour de civilisations plusieurs fois millénaires, la Tunisie fait courir, comme chaque année en pareille saison, les artistes de tous les continents, du Maghreb et de l’ensemble des pays arabes, d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie, qui viennent faire la preuve de leurs talents devant un public connaisseur et avide de découverte, un baromètre en quelque sorte.
 
Arts populaires et folklores à Carthage: 
le public de Carthage a pu se retremper,
le temps d’une soirée, dans la musique 
traditionnelle de Tunisie, du Maroc et d’Irak.
Dépaysement et … nostalgie de 
l’Andalousie, sur les airs et les rythmes 
du flamenco.

C’est incontestablement le festival international de Carthage qui, dans l’enceinte de son théâtre antique, attire les plus grands noms du monde de la musique et du chant dans leurs diverses facettes. Heureux l’artiste qui se produit dans ce cadre enchanteur et, surtout, qui réussit devant un public fidèle mais exigeant.
Après les soirées folles vécues avec des stars comme la Libanaise Najwa Karam, l’Irakien Kazem es-Saher et le Britannique Joe Cocker qui ont drainé la grande foule et dont les galas ont connu un succès exceptionnel, ce fut au tour des arts folkloriques et traditionnels d’être à l’honneur, avec une soirée tunisienne, mais aussi marocaine et irakienne; puis, une autre espagnole avec un ballet andalous et des airs de flamenco qui régale et fait vibrer un public friand à la recherche de dépaysement, de détente et de… nostalgie de l’ancienne Andalousie.


KAZEM ES-SAHER DÉCORÉ DE L’ORDRE NATIONAL TUNISIEN DE LA CULTURE

Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dernièrement, à Tunis, le ministre tunisien de la Culture, M. Abdelbaki Hermassi, a remis au chanteur irakien, Kazem es-Saher la médaille de l’Ordre national de la culture, au titre de commandeur, que le président Zein El-Abidine Ben Ali lui a décernée pour les efforts qu’il déploie au service de la chanson arabe.


Le chanteur irakien recevant des mains
du ministre tunisien de la Culture, la décoration
que lui a décernée le président Zein El-Abidine Ben Ali.

Emu et fier, le lauréat a exprimé ses remerciements et sa gratitude au chef de l’Etat tunisien qui, a-t-il dit, ne cesse de manifester son intérêt et sa sollicitude aux créateurs aux plans tant national qu’arabe. Pour Kazem es-Saher, cet honneur qui lui échoit sera pour lui une grande motivation pour la poursuite de sa carrière. Il a, à cette occasion, annoncé son intention de mettre en œuvre un grand projet artistique en hommage à la Tunisie.



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