SANTÉ    Par Carma KARAM

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LES PROGRÈS DE LA MÉDECINE VONT CHANGER VOTRE VIE... N’ATTENDEZ PAS POUR SAVOIR! 

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UN NOUVEAU TRAITEMENT SOULAGE LA MALADIE D’ALZHEIMER

Pavarotti: une des célèbres victimes
de la maladie.

La maladie d’Alzheimer est la principale cause de démence. Une personne sur deux en souffre après 85 ans. Elle toucherait 12 millions de personnes dans le monde et on estime que ce chiffre atteindra 22 millions en 2025, avec le vieillissement des populations. L’essentiel de la recherche consiste à empêcher les dépôts toxiques dans les cellules du cerveau et donc d’éviter de développer la maladie. Un nouveau traitement propose de soulager les personnes déjà malades. Ce médicament fabriqué en Allemagne est la mémantine. Il permet d’améliorer les performances physiques et intellectuelles des personnes très atteintes par la maladie d’Alzheimer. Pendant les six mois de durée des tests, les patients ont réussi à s’habiller et à se laver sans aide, ce qui représente un progrès considérable pour des personnes qui dépendent, habituellement, des autres pour les besoins de leur vie quotidienne. On a aussi observé qu’elle entraînait de meilleurs contacts et plus d’éveil. La mémantine n’empêche pas le développement de la maladie, mais ralentit un peu ses conséquences désastreuses. Ce médicament a, d’abord, été testé sur 900 personnes en France et en Grande-Bretagne; puis, sur 250 autres aux Etats-Unis et partout les résultats ont été encourageants. Lorsque les cellules du cerveau sont abîmées, elles produisent une substance appelée glutamate qui entraîne des dépôts toxiques de calcium dans les cellules nerveuses.La mémantine protège le cerveau de ces dépôts, ce qui permet d’améliorer les transmissions nerveuses. Les cachets sont à prendre tous les jours. Ces études ont été présentées lors de la première conférence mondiale sur la maladie d’Alzheimer qui vient d’avoir lieu à Washington.  

Vous fumez et l’hiver dernier vous avez fait une bronchite. Manque de chance? Non! Trop de cigarettes. Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, révèle que les fumeurs sont 2 à 5 fois plus sensibles aux infections par le pneumocoque. Le streptococcus pneumoniae ou pneumocoque est le microbe le plus souvent en cause dans les pneumonies. Il peut aussi être à l’origine de méningites. Il s’attaque, en particulier, aux jeunes enfants et aux personnes âgées. Chez les adultes en bonne santé, aucun facteur favorisant n’était encore connu, jusque-là. Le tabac augmente la liaison entre pneumoniae et les cellules des voies respiratoires (pharynx); il abîme les défenses locales en diminuant le mouvement des cils muqueux. Les cils tapissent la surface des voies respiratoires et aident à éliminer la pollution et les microbes. Dans cette étude, des personnes de 18 à 64 ans ayant une pneumonie à pneumocoque ont été identifiées par des examens de laboratoire et comparées à des personnes du même âge non malades. Le taux de mortalité de la pneumonie était de 2%. Plus de la moitié (58%) des malades fumaient, contre moins d’un quart des non malades (24%). Les fumeurs avaient quatre fois plus de risque d’être infectés que les non-fumeurs et le tabagisme passif (vivre avec un fumeur) faisait courir deux fois et demie plus de risque que pour un non-fumeur non exposé au tabac. Le risque augmentait avec la quantité de cigarettes. Par contre, après l’arrêt du tabac, il diminue et redevient normal...13 ans après. Ces résultats révèlent que le tabac est le facteur de risque numéro 1 pour les infections bronchiques chez les adultes en bonne santé. Ils soulèvent la question de la vaccination des fumeurs contre le pneumocoque. L’état actuel des connaissances ne permet pas de répondre avec certitude à cette question. Si vous cherchiez une nouvelle motivation pour arrêter...  

Une étude concernant 133 hommes et femmes ayant un surpoids et une hypertension artérielle non traitée par des médicaments, vient de paraître dans les archives of Internal Medicine. Elle révèle qu’une heure d’exercice physique trois à quatre fois par semaine pendant six mois, fait baisser la tension artérielle et plus encore si on perd du poids. L’âge moyen des participants était de 47 ans et ils étaient séparés en deux groupes: l’un faisait du jogging et de la gymnastique et l’autre suivait en plus un régime alimentaire. Le second groupe a perdu quatre fois plus de poids que le premier. Au début de l’étude, leur tension artérielle allait de 130/85 à 180/110. Rappelons qu’on parle d’hypertension débutante, si plusieurs mesures répétées effectuées au repos trouvent une tension supérieure à 140/90. Dans le groupe exercice physique et régime, la tension a baissé de 7 points pour la systolique (chiffre le plus élevé) et de 5 points pour la diastolique (chiffre le plus bas), alors que pour le groupe qui faisait seulement du sport, la baisse a été de quatre points pour les deux chiffres. Ceci ne veut pas dire qu’on peut se passer des médicaments pour traiter l’hypertension artérielle. Par contre, il est sûr que perdre du poids est essentiel et permet d’éviter de prendre beaucoup de médicaments qui finissent par être coûteux et non dénués d’effets secondaires.