Le nouveau styliste de la Maison Louis Féraud, Yvan Mispelaere, vient de présenter sa collection haute couture automne-hiver 2000-2001, avec des modèles inspirés de la peinture, en général et de l’art contemporain, en particulier.

Légère et court vêtue...

Deux-pièces pour grand soir.

Les imprimés étaient pour certains un net clin d’œil à l’œuvre de Miro; d’autres rappelaient les visions du grand surréaliste Salvador Dali... Mispelaere a fait ses débuts fulgurants chez Féraud, après avoir travaillé pendant cinq ans chez Lanvin avec Claude Montana, quatre ans chez Valentino et deux ans chez Prada.

Mispelaere accuse une nette préférence pour l’art contemporain.

Un quartier de lune dans les cheveux, tenue du soir originale.

Aussi, le styliste déjà rompu à divers styles et disciplines est-il devenu la nouvelle étoile qui monte au firmament si éclectique de la haute couture parisienne. Une mode ludique, sensuelle avec ses transparences voulues, ou classique selon l’humeur de celle qui la portera. Tous les modèles proposés étaient conçus dans un esprit de fraîcheur, de jeu et de distance. Cette fois, il faut s’accrocher pour pénétrer dans le monde féerique du talentueux couturier. Tous ont aimé le parti-pris théâtral voulu par Yvan Mispelaere qui ne manquait pas d’atmosphère, encore moins de mystère.

Le couturier aime les tenues ludiques.

Un clin d’œil à Miro avec ces imprimés sortant de l’ordinaire.

Les critiques de mode ont adoré les cinquante modèles et ses variations inspirées par un seul thème, Pierrot et Colombine, donc en noir et blanc, de collerettes en mousseline plissée ou de cols en feuilleté d’organza. La plus belle pour aller danser...? Une longue jupe en mousseline dégradée rose incrustée de triangles multicolores pour un effet “cerf volant”.