Toute une semaine d’événements
à l’Unesco, pour prouver l’enjeu de la BD comme outil
de communication et donner la parole à tous les jeunes qui y croient.
Sur cette photo on reconnaît: MM. Duval, Aridi, Mme Moukarzel,
MM. Amaki, Merhej et Clavier. |
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L’affiche du festival.
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Organisé par le syndicat des professionnels du graphisme et de
l’illustration au Liban (SPGIL), cet événement, lancé
dans le cadre de l’Année de la francophonie en 2002, récidive.
Un important rendez-vous mis sous le patronage du ministère de
la Culture. Plusieurs activités ont marqué cette manifestation.
Les élèves des écoles publiques y ont participé,
en exposant leurs travaux durant toute une semaine. D’autres expositions
ont tourné dans les différents centres de lecture et d’animation
culturelle au Liban. La bande dessinée mêle les genres: livre,
image, arts graphiques et fiction et s’ouvre à une nouvelle
dimension, celle du cinéma.
Avec la collaboration des ambassades du Canada, de Belgique, de France
et du Japon, des films intéressants ont pu être projetés
: deux films d’Astérix le Gaulois, des films tirés
des archives du CEDRIC (réalisation franco-belge), des Belges Michel
Ocelot (Kirikou) et Fabrice Luang-Vija; du Canadien Frédérick
Back et des films japonais: l’un basé sur les dessins animés
de Makazawa Keiji et, l’autre, sur l’histoire originale de
Myioko Matsutani.
Un hommage a été rendu à Edgard Aho, l’artiste
libanais qui a su, tour à tour, être illustrateur, caricaturiste,
bédéiste et même réalisateur de films d’animation.
Mais ce qui demeure, peut-être, le plus innovateur, c’est
d’avoir permis à un nombre considérable de personnes
qui travaillent dans l’animation, de s’exprimer en exposant
leurs travaux.
l Deux projets spéciaux produits par Al-Jana\Arcpa et Shams (film
de 20 mn) réalisés par de jeunes cinéastes: “One
hundred lives through the eyes of children” et un autre de 5 mn
fait par des cinéastes de 7 à 13 ans: “Landmines in
Lebanon throug the eyes of children”.
l Dans le cadre de l’animation commerciale: un film de 4 mn présenté
par les studios Adaimy et un autre de 10 mn de “Bayoun Animation”.
l Dans la catégorie “specials” de l’animation,
des jeunes ont fait preuve de leurs talents en montrant leurs films d’une
à deux minutes. Il s’agit de Fulvio Codsy, Lina Ghaibeh,
Rena Karanouh, Georges Khoury (JAD), Bahij Jaroudi, Hani Bayoun, Joumana
Medlej et Omar Safa.
l Pour l’animation de la télévision, projection de
trois productions du département d’animation de la Future
TV : Roussoum Moutaharrira, Claymation et spots de promotion.
l L’animation d’étudiants à montrer les travaux
de l’AUB, de la LAU et de l’ALBA.
l Quatre courts métrages ont été, également,
projetés : “The dictator”, d’Edgard Aho; “Les
mille et un jours”, de Georges Khoury; “Dessiner la guerre”,
de Lena Merhej et “Le monde merveilleux”, de Nareg Kalenderian,
ce jeune autodidacte, pigiste qui travaille en tant qu’animateur
indépendant de trois dimensions, ainsi que dans le domaine des
études dirigées à l’institut Tarraki.
Un festival largement sponsorisé par des partenaires officiels,
culturels et médiatiques (dont “La Revue du Liban”),
techniques et financiers qui, selon sa présidente, Mme Rita Saab
Moukarzel, devrait se reproduire durant tous les mois de mai à
venir. |