Xème Festival du cinéma européen:
Panoplie de sujets et nouvelles initiatives

La Xème édition du Festival du cinéma européen à Beyrouth, se déroulera du 28 novembre au 7 décembre, dans les deux salles du Cinéma Empire au Centre Sofil (Achrafieh). Il sera inauguré le 28 novembre au palais Unesco par le film italien “Brucio nel vento” (Je brûle dans le vent), du metteur en scène Silvio Soldini. Cette soirée se fera sur invitation. Le programme des sept jours sera riche et varié, avec une panoplie de sujets et de nouvelles initiatives. Le Festival sera clôturé par la présentation, en première mondiale, du film libanais “Zennar el-nar” (La ceinture de feu), du metteur en scène libanais, Bahij Hojeij.

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Brucio nel vento, film italien d’ouverture du Festival coproduit avec la Suisse.

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“El alquimista impaciente” (l’alchimiste impatient-Espagne), coproduit avec l’Argentine.

Ce Festival qui est déjà bien ancré dans les mœurs culturelles libanaises attirant, d’année en année, un plus grand nombre de cinéphiles, présente pour sa dixième édition, un vaste programme. Les vingt-quatre films sélectionnés par le comité organisateur, confirment la qualité de la production européenne la plus récente et permettra au public libanais de voir les premières ou deuxièmes créations de jeunes réalisateurs.

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“Un homme, un vrai”, (France).

Les sujets seront très variés, passant du thriller, à l’humour et aux relations personnelles. Plusieurs films ont été primés aux grands festivals internationaux, dont Cannes, Berlin, Montréal, San Sébastien... Une place spécifique a été accordée aux jeunes avec trois films pour enfants.

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“Sweet Sixteen” (Royaume-Uni), co-produit avec l’Allemagne et l’Espagne.

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“De Tweeling” ou les sœurs jumelles, (Pays-Bas), coproduit avec le Luxembourg.

 

COOPÉRATION AVEC LES INSTITUTIONS LIBANAISES
“Cette année, affirme Francisco Acosta, conseiller de la délégation de l’Union européenne au Liban, le Festival a voulu renforcer sa coopération avec les institutions libanaises et promouvoir la mémoire cinématographique libanaise”. Ainsi, en collaboration avec la Fondation Liban-Cinéma que préside Mme Aimée Boulos, le Festival présentera cinq films restaurés de la production libanaise des années 50 et 60. Ceci permettra aux jeunes générations de découvrir le travail de leurs aînés. Mme Boulos précise que, dans le cadre de cette semaine du cinéma européen, une opération sous le label de CINEPAS, sera lancée, en achetant un carnet de dix billets pour 50.000 L.L., on devient membre de la Fondation Liban-Cinéma, dont l’objectif est le développement et la promotion de l’industrie cinématographique au Liban.

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“Biya’ el-Khawatem”, (Liban), film classique des années cinquante.

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“Nuages, Lettres à mon fils”, (Belgique).

PLACE AUX COURTS MÉTRAGES
Conformément à la tradition de ce Festival, dix-sept courts métrages, réalisés par la nouvelle génération de metteurs en scène libanais diplômés de six écoles d’audiovisuel du pays seront, également, visionnés au cours de cette semaine.
Pour la troisième année consécutive, l’Union européenne décernera un prix de 1.500 euros au meilleur court métrage libanais et un prix spécial du jury de 500 euros.
“Cette récompense symbolique, affirme M. Acosta, vise à encourager les jeunes talents et à les faire connaître du public”.

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“Good Bye, Lenin”, (Allemagne).

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“Zennar el-nar”, film de clôture, de Bahij Hojeij en avant-première mondiale.

Par ailleurs, quatre metteurs en scène, un auteur-scénariste, un ingénieur du son et deux directeurs de la photographie, présenteront leurs œuvres en salle et rencontreront les étudiants des différentes écoles d’audiovisuel libanaises.

N.B.: Le programme est disponible sur le site web de la délégation de la Commission européenne:
http: //www.dellbn.cec.eu.int

N. H.
Article paru dans "La Revue du Liban" N° 3925 - Du 29 Novembre Au 6 Decembre 2003
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