K6, le fruit d’AMD

C’est le nom de code du nouveau processeur
du constructeur AMD, le deuxième concurrent direct d’Intel avec
Cyrix. Le K6 se positionne en challenger du Pentium Pro d’Intel mais aspire
également à remplacer les puces à base de technologie
MMX. Les processeurs MMX (MultiMedia eXtention) ont été mis
sur le marché il y a quelques mois par Intel. A noter que ce dernier
a perdu son procès pour la détention exclusive du label MMX
contre Cyrix et AMD. Vendu à un prix inférieur avec des performances
égales, sinon supérieures, le K6 est également plus
petit que les puces Intel, ce qui lui donne un visa d’entrée dans
l’univers des ordinateurs portables. Le K6 annonce le retour dans l’arène
d’Advanced Micro Devices. AMD se veut la meilleure solution pour tous les
sytèmes basés sur Windows 95 ou NT. Une autre alternative
à la suprématie d’Intel ? Toujours est-il que le principal
bénéficiaire reste l’utilisateur. Gageons que cette nouvelle
guerre aura pour bénéfice de faire baisser les prix actuellement
prohibitifs.
Explorer 4 (dé)conseillé
par Microsoft !
Bien que disponible en téléchargement
sur le site de Microsoft, le browser de Bill Gates est contre-indiqué
par ses propres créateurs. Pourquoi ? Cette version bêta (non
finalisée), essentiellement destinée aux développeurs
de serveurs peut poser des problèmes chez l’utilisateur débutant.
La version client (utilisateur simple) sera prochainement disponible.
Mangez des pommes !
Le PDG d’Oracle, le mordant Larry Ellison
veut s’approprier Apple. Et comme il ne fait pas les choses à moitié,
avant même qu’on lui donne une réponse, il pose déjà
ses conditions : le renvoi de la quasi-totalité des actuels responsables,
Gil Amelio en tête. «Apple doit être sauvé»,
clame-t-il... pour le moment, au siège de Cupertino en Californie,
les dirigeants n’ont pas daigné se prononcer... Ellison ne désespère
pas et a annoncé la mise en place d’un groupe d’investisseurs, intéressés
par le rachat d’Apple. Le prince Saoudien Al-Waleed Ibn Talal a acquis
5% des parts d’Apple soit l’équivalent de $115 millions de dollars
d’actions. Ce qui fait de lui le plus grand actionnaire particulier d’Apple.
Malgré les nombreuses tentatives de diversification et de déclinaison
de ses produits, Apple demeure dans l’impasse face à une politique
de restructuration brutale. En effet, la firme à la pomme voulant
infirmer son mauvais état de santé a annoncé la disponibilité
des ordinateurs Power Macintosh 6500/300, qui utilisent une puce PowerPC
603e cadencée à 300 megahertz, ainsi que la venue prochaine
de compatibles PC (on aura tout vu !) fonctionnant sous environnement Windows.
Dur à avaler pour les adorateurs de la pomme... A suivre...
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Danger NET ?
Tout ce qui existe
de mal dans le monde possède un équivalent en pire sur le
Réseau. Le mal fourmille dans les recoins sombres du Net. Tels sont,
en synthèse, les propos alarmistes auxquels on a eu droit durant
ces dernières semaines. Les journalistes semblent tomber des nues
lorsqu’ils découvrent le «pot aux roses». Un organisme
aux allures de secte qui recrute via Internet. Quel scandale ! Cela n’a
rien de surprenant ou de mystérieux, le Net est un formidable catalyseur
de données, d’émotions, de pensées et donc de personnes
qui trouvent dans cet outil un moyen d’explorer des chemins jusque-là
inconnus et autrement inaccessibles. Alors, lorsqu’une personne pousse
son «altruisme» jusqu'à se proposer de «guider»
de pauvres brebis égarées, nul besoin de s’étonner
si celles-ci tombent dans le panneau. Il en va de même avec ces individus
qui se sentent déjà mieux en lisant une réclame leur
promettant un physique meilleur grâce à l’ultime régime
miracle... Les dupes ont toujours existé, seulement leurs manipulateurs
ont diablement évolué et usent des techniques modernes d’endoctrinement
de masse. Les sectes emploient le Réseau pour mieux répandre
leur mal, tout comme les autres syndicats du crime, devenus... branchés
!

Alors, affirmer que le Net ne peut-être
que dangereux dénote une méconnaissance quant à son
fonctionnement. Las ! le Réseau est un outil de propagande, de manipulation,
de pollution des esprits. Supposons ; mais limiter notre vision de l’automobile
à une machine de mort – ne tenant compte que des cas accidentels
– serait une vision biaisée de la réalité et des énormes
avantages que la voiture a apportés à l’Homme. Le fait de
diaboliser Internet ne résoudra pas pour autant les vrais problèmes.
Lorsque l’on sait qu’un organisme – jugé pernicieux – agit en toute
liberté, la moindre des choses serait d’engager des investigations
pouvant, éventuellement, mener à des arrestations massives.
Le récent suicide collectif des membres de la secte californienne
n’a fait qu’amplifier la peur qu’a le commun des quidams et lui donner
raison de la diatribe qu’il voue au Net. Explications : Internet est un
réseau mondial. Mondial, tout le monde comprend, mais réseau
peut aussi bien regrouper un ensemble de communications, de matériel,
comme de trafic, de recel ou de toutes autres activités illégales.
C’est un fait, il faudra s’y faire ! Donc sachez-le une fois pour toutes,
au risque de perdre votre virginité candide quant aux rouages du
Web. Le Net est le reflet de notre société. Elle est belle,
gaie, joyeuse, il l’est aussi. Mais si elle est sombre, vicieuse, corrompue,
pourrie, c’est idem. Seulement, le problème avec la secte de Marshall
Herff Applewhite est qu’elle a toujours profité d’une couverture
exhaustive sur le Réseau. Heaven’s Gate recrutait par e-mail, dans
les forums Usenet et autres lieux de discussion. A la suite du carnage,
le serveur (http://www.heavensgate.com)
est resté saturé pendant plusieurs jours. Il l’est encore
souvent. Des curieux aux adeptes en passant par les sceptiques, pas un
qui ne se soit connecté pour y flairer l’air du temps... Le gourou
«visionnaire» (ils le sont tous !) n’est pas le premier à
avoir prédit sur des dizaines de pages HTML (le langage du Web -
Ndlr) que la fin du monde était imminente – et hélas pas
le dernier Nostradamus autoproclamé... Les dangers sont multiples,
mais le secret demeure le même : une bonne éducation, un environnement
familial stable et équilibré sont les principaux remèdes
pouvant prévenir l’adhésion future à une secte. Maintenant,
de là à accuser le Réseau des réseaux d’être
à l’origine de la mort des 39 membres de la secte (âgés
de 22 à 72 ans), il y a un fossé ! Le Net a certes un énorme
pouvoir hypnotique, mais pas celui de rendre méfiants, des êtres
crédules, encore moins celui d’accaparer quelqu’un au point qu’un
jour il puisse s’ôter la vie, du moins pas sur un individu doué
de raison... à moins que ? Et enfin, Internet doit rester fidèle
à sa réputation. Un réseau géant, effrayant
pour les profanes et magique pour les initiés. Comme tout ce qui
touche au mystique, la part d’imaginaire, voire de légendaire y
est importante. Il est vrai que les serveurs sectaires et douteux pullulent.
Mais trêve d’alarmisme et de généralisations... le
vrai danger demeure dans le monde réel !
Ils sont fous ces
Japonais !
Les utilisateurs
japonais sont habitués aux trop austères ‘word processors’,
ou traitements de textes. Ce n’est que récemment que les ordinateurs
personnels, sous la forme qu’on leur connaît en Occident, ont conquis
le marché asiatique. Pratiques, bon marché, retranscrivant
fidèlement la calligraphie japonaise et surtout multi-usages...
la version japonaise de Windows 95 y est pour beaucoup. Loin d’être
en retard en matière d’informatique, les Japonais n’avaient toutefois
pas les mêmes besoins, leurs matériels étaient donc
adaptés aux leurs. Cette pratique tendant à s’uniformiser
de par le monde, le Japon est aujourd’hui aussi bien équipé,
sinon mieux que le reste de la planète, en matériel informatique
dernier cri. Le Japon, est le royaume du ludisme et du «mimi».
Trop souvent taxés de nigauds à force de «japoniaiseries»,
les natifs du Soleil Levant ont, cependant, acquis depuis de nombreuses
décennies la réputation de meilleurs producteurs de dessins
animés, bandes dessinées et autres purs produits de la «Japanim»
(les fameux Mangas, ces cartoons aux héros prodigieux) du monde.
Un des exutoires de leurs nombreuses sources de stress est le confinement
dans l’enfance. Une certaine catégorie de la population japonaise
raffole du comportement puéril. L’un des aspects de cette adulation
du ‘mignon’ et du ludique est le Cosplay. Cet art s’il en est, consiste
à revêtir un rôle plus ou moins taillé sur mesure
en interprétant un héros de bande dessinée à
succès ou, mieux, d’un jeu vidéo. En fait, le Cosplay n’est
autre que la contraction de COStume PLAY (jeu de costumes). Détail
amusant : les héros de jeux vidéo ont un look fortement inspiré
de la vision qu’a le Japonais moyen des Occidentaux. Grands yeux clairs
et pétillants, chevelure blonde ou rouge (ou autres teintes invraisemblables)
et vêtements pour le moins... sortant de l’ordinaire. Les concours
de Cosplay font rage et il n’est pas rare de voir une Chun Li (héroïne
du jeu Street Fighter) battant – non violemment – un Mario (le plombier
légendaire de Nintendo) à force de ressemblance on d’interprétation
conforme, voire sensuelle. Directement inspirés de jeux tels que
Tekken ou Dragon Ball Z, la pratique du Cosplay est devenue aussi commune
que le Karaoké, autre invention accueillie comme une hérésie
à ses débuts... on connaît sa réussite internationale.
Mangas
On ne peut parler de Mangas et de héros
virtuels en omettant le phénomène qu’est devenue Kyoko
Date, première Lolita de synthèse (cf. RDL n° 1909
- http://www.rdl.com.lb/1909/cyberroute.htm).
Ses apparitions télévisées régulières,
l’ont rendue familière des foyers japonais, qui s’arrachent
toutes sortes d’informations sur leur objet de culte.
Kyoko Date, première
idole virtuelle.
Des séries télé
avec en rôle titre : Kyoko, sont en préparation. Les idoles
virtuelles ont de l’avenir...
Tamagotch !
Aujourd’hui, les Japonais s’accaparent
à nouveau le devant de la scène, grâce à un
petit joujou qui fait rage dans tout le pays. Le culte du «mignon»
étant une quasi-religion au Japon, Le TAMAGOTCHI (prononcer : tom-ah-got-chee)
a tout naturellement trouvé sa place. Ici rien n’est axé
sur la crédibilité ou le plausible... mais sur le côté
sympathique ou croquignolet... Ces incohérences expliquent les couleurs
de cheveux (bleu, vert, rose...), originales des héros de B.D.,
qu’ils soient dotés de pouvoirs surnaturels ou non.
Le Tamagotchi, donc, est la nouvelle
coqueluche des Nippons. Qu’est-ce ? Un adorable petit animal domestique
virtuel, inventé par Bandai. Lancé en novembre 1996, le Tamagotchi
connaît un succès tout aussi immédiat que foudroyant.
Vendu à plus de 500.000 exemplaires, à un prix avoisinant
les 2000 yens ($16), le Tamagotchi est un tel triomphe, que les boutiques
de Tokyo sont en rupture de stocks ! Il est pour l’instant disponible uniquement
sur le marché du Soleil Levant et en japonais exclusivement. Des
versions anglaise, française et chinoise sont cependant en préparation.
Le cimetière virtuel des Tamagotchi.
Mais si le Tamagotchi a connu une telle
réussite c’est autant dû à un effet social qu’à
la situation démographique. En effet, au Japon – pays surpeuplé
et suractif – il est quasiment impossible d’avoir un animal de compagnie.
Il s’agit bien d’un luxe, car son entretien réclame temps et argent.
Les possesseurs de Tamagotchi doivent veiller au bon développement
de leur animal préféré. Car l’élevage d’un
Tamagotchi est aussi compliqué que celui d’un nouveau-né.
Il faut le nourrir, jouer avec lui, nettoyer
son environnement tout en veillant sur son sommeil, pour lui permettre
de grandir dans les meilleures conditions ; voire même le punir ou
le vacciner si nécessaire. Ceci s’effectue en appuyant sur les boutons
présents sur la boîte en forme d’œuf. Si la popularité
des Tamagotchi est flagrante dans les milieux étudiants, les adultes
ne sont pas en reste, la demande dans les bureaux étant croissante
et les businessmen ayant adopté un Tamagotchi se comptent par centaines.
Comme toujours, lorsque l’offre est inférieure à la demande,
un marché noir se crée. Celui qui s’est formé, va
jusqu'à proposer des Tamagotchi dix fois plus que leur prix réel.
Et ça marche !
Le Tamagotchi, c’est le fétichisme
à son paroxysme.
Ces créatures ont un cycle de
vie accéléré et donc très court. Une semaine
suffit à un Tamagotchi pour passer de l’embryon, au stade adulte.
Le petit «poulet électronique» grandit d’environ un
an tous les matins. Il meurt après une dizaine de jours.
Le faire évoluer au-delà
de 23 années d’existence – sur sa propre échelle de croissance
– constitue une prouesse. Et si par malheur, votre Tamagotchi vient à
mourir, nulle crainte, tout est prévu à cet effet ; vous
pourrez toujours l’enterrer dans le respect et la décence qu’il
mérite... Bestiole numérique, le Tamagotchi a tout naturellement
envahi le Net. Des centaines de pages lui sont consacrées et les
mordus racontent leurs aventures avec leur animal préféré,
ou encore les conseils pour bien l’élever, voire des déclarations
d’amour post mortem... Il faut considérer très sérieusement
le phénomène Tamagotchi dans une société ou
le grave côtoie le ridicule. L’élevage des Tamagotchi traduit
bien au delà d’une mentalité, un besoin réel d’échapper
au quotidien et d’expérimenter l’éducation... virtuellement.
L’amour voué au Tamagotchi est d’une telle force qu’il est quasiment
comparable à l’amour maternel, pur, dénué de tout
intérêt et d’une dévotion totale. «J’ai l’impression
d’avoir à m’occuper de mon propre bébé!»,
confie une jeune fille-mère japonaise.
On n’en doute pas !
Disponibilité en Europe et aux
Etats-Unis : Mai 1997.
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Windows secret
Sachez maîtriser votre système d’exploitation.
"Tips and Tricks", le bien-nommé (trucs et astuces en
anglais),
est un document qui vous propose de bidouiller votre
Windows 95, pour en tirer
le meilleur profit. En effet, les informations divulguées
dans ce fichier ne se trouvent certainement pas dans le mode d’emploi initial.
Parmi les révélations : comment faire disparaître votre
bouton "démarrer" (il suffit d’appuyer sur Alt et - simultanément
et de cliquer ensuite sur Fermeture – soi-dit en passant, il s’agit là
d’une des rares astuces ayant un intérêt limité) ;
l’utilisation des raccourcis-claviers, le redémarrage rapide de
Windows ou l’accélération de la copie de sauvegarde. Optimiser
le système d’exploitation, sa connexion à Internet et découvrir
des options cachées. Telle est l’ambition de "Tips and Tricks",
disponible en libre téléchargement à cette adresse
: http://www.wsu.edu:8080/~tsolin
/win95tip.zip
Nexus.com

Nexus est un studio multimédia basé à
Paris, qui se charge de la conception graphique en images de synthèse
de produits tels que les CD-ROM. Le site ainsi que les productions Nexus
se démarquent par une richesse graphique et un design de haut niveau.
L’entreprise créée en 1995, a déjà à
son actif des logiciels couronnés et salués par les spécialistes
du monde entier. Un site à visiter, ne serait-ce que pour la beauté
de sa galerie numérique.
http://www.nexus3d.com/
Maux !
Franceweb a répertorié tous les maux possibles
et imaginables que peut
engendrer l’utilisation intensive d’un ordinateur. Du
moins son emploi dans de mauvaises conditions. En plus de
dénombrer les effet pervers de l’informatique,
ce Web propose des solutions qui s’avèrent profitables. Au premier
abord, on se dit que l’on va avoir une phobie prononcée pour tout
ce qui touche aux ordinateurs, mais on est vite guéri. Les zones
analysées sont : l’ouie, le dos, la respiration, les poignets ou
encore le cou, les jambes, les yeux... Toutes ces régions
sont plus ou moins
affectées par de longues journées de labeur.
Mais ces bons conseils sous forme d’analyses précises viendront
à bout de vos douleurs Un bon site qui s’avère positif en
cas de «froid» avec votre machine. http://www.franceweb.fr
/sosinformatique/mental.html
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