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Myst II - Riven
Le phénomène Myst a pris une telle
ampleur que l'annonce de sa suite est un événement en soi.
Jeu d'aventure aux graphismes léchés et au scénario
ambitieux, Myst a connu un succès historique et déchaîné
les passions. Il est devenu le jeu vidéo le plus vendu de tous les
temps. Myst est une des étapes charnières dans l'évolution
des programmes ludiques. Le genre était parmi les premiers à
apparaître sur CD-ROM et à exploiter intelligemment ce support.
En toute logique, un logiciel culte provoque la production en série
d'ersatz plus ou moins fidèles. Nombre de maisons d'éditions
se sont empressées de sortir des programmes proches de l'esprit
Myst, mais peu y sont parvenues et aucune n'a connu un retentissement similaire.
A l'origine de cette success story, deux frères, Rand et Robyn Miller
qui publient Myst chez le non moins légendaire Broderbund. Editeur
à succès, Broderbund a réalisé des hits comme
“Captain Goodnight”, “Lode Runner” ou “Print Shop” sur Apple II ou plus
récemment “Prince of Persia” sur Amiga et PC. En somme, des vieux
de la vieille qui savent dans quoi investir… et ils ne se trompent pas.
C'est le triomphe. Fait rare, Myst fit l'unanimité chez les fanas
de jeux d'aventures comme chez les néophytes.
Quatre ans plus tard, Cyan l'éditeur a décidé de
relever son propre défi. Les sommets jusque-là atteints par
Myst, semblent aujourd'hui dépassés par Riven aux décors
de toute beauté. Plus qu'un jeu, Riven est une véritable
expérience. L'argent, la réussite et la notoriété
n'ont pas empêché les frères Miller de focaliser leur
attention sur leur produit. Les graphismes sont calculés sur les
rolls des stations de travail : des Silicon Graphics, qui ont tourné
en permanence pour produire des scènes somptueuses, imprégnées
d'une ambiance onirique et fantastique. Riven a l'ambition d'être
“l'expérience la plus immersive, jamais vue sur ordinateur” affirme
Rand Miller. Le Mystère Riven persiste. Sera-t-il aussi bon que
le premier volet ? Il est clair que Riven est attendu au tournant, mais
Cyan connaît la couleur…
Dying Lady !
La photo de la princesse Diana après son
accident circule sur Internet ! C'est ce qu'on pouvait lire sur le fil
de toutes les agences de presse. Certaines publications (françaises,
italiennes, asiatiques…) ont même diffusé le cliché
post-mortem. Mais en y regardant de plus près, on remarque que l'image
– floue – représente, en fait, une femme blonde, victime d'un accident,
secourue par des hommes en uniforme. Or, des indices sur la photo révèlent
que l'action ne se passe pas en France mais en Grande-Bretagne. Il y a
trop d'incohérences entre ladite photo et celles prises par la préfecture
de police de Paris. Le doute s'installe. Serait-ce un faux ? L'agence Rotten
qui a diffusé l'image confirme qu'il ne s'agit pas de Lady Di mais
d'un accident quelconque. La photo portant le titre “Mort d’une Princesse”
fait le tour du monde. Rotten qui signifie pourri en anglais et se veut
un “recueil d'images dérangeantes”, s'est fait une formidable publicité
et aura été l'espace de quelques jours sollicité par
les médias du monde entier. Presque tous sont tombés dans
le panneau ! Certains réclamant d'autres photos. Cette affaire relance
la polémique quant à la crédibilité du Réseau.
Internet est-il politically correct ? Peut-il être
censuré ? Existe-t-il une éthique ? A méditer…
AOL + CS
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Le numéro un des services en ligne AOL s'agrandit.
Il a récemment englobé son seul concurrent réel :
Compuserve. Outre l'accès à Internet, AOL propose des valeurs
ajoutées comme des forums de discussions, des jeux et de l'information
personnalisée qui ne se trouve pas sur le Net. Une sorte de microcosme
dans la toile planétaire. AOL qui compte 9 millions d'abonnés
totalise désormais un peu moins de 12 millions avec les clients
de Compuserve. Affaiblie par AOL, cumulant les dettes, Compuserve était
à vendre. Parmi les rares concurrents actuellement à l'horizon
: MSN (2.3 millions d'abonnés) , Prodigy (1.1million d'abonnés)
, AT&T-Worldnet (0.9 million d'abonnés). La question que se
pose actuellement le département de la justice est: faut-il laisser
AOL évoluer au risque de le voir détenir le monopole des
services online ? AOL est actuellement six fois plus puissant que n'importe
lequel de ses compétiteurs…
Il y a un OS !
Forcément, il y a un OS pour vous. Rien
de grave, soyez rassurés. L'O.S. pour Operating System est le cœur
de votre ordinateur après le microprocesseur. C'est, autrement dit,
l'enveloppe spirituelle (software) qui vient recouvrir celle charnelle
(hardware) ou matérielle. Un ordinateur, aussi puissant soit-il,
doit pour fonctionner correctement, être exploité par un système
adapté à ses besoins et tirant le maximum de ses capacités.
Les systèmes d'exploitation, très différents les uns
des autres à l'origine, tendent à proposer, à peu
près tous, la même chose. D'où cette guerre pour imposer
LE système qui détrônera les autres. Une telle bataille
n'est pas à négliger car le monopole d'un O.S. unique sous-entend
une domination totale de l'information planétaire – les ordinateurs
étant voués à être encore plus connectés
entre eux.
MacOS8
Récemment, le rachat par Bill Gates pour 150 millions de dollars d'actions
Apple a relancé le problème des lois anti-trust. Le but
non dissimulé de Gates, de s'emparer de 50% du marché des
browsers, les programmes de navigation sur Internet. Microsoft promet
de ne pas s'immiscer dans la vie de la firme à la pomme, mais l'injection
d'une telle somme lui a cependant permis la mise en standard d'Internet
Explorer dans MacOS8. Dans sa dernière campagne publicitaire américaine,
Apple exhorte ses utilisateurs à “penser différemment”,
prenant d'illustres personnalités de ce siècle comme références
: Gandhi, Picasso, Ted Turner, Muhammad Ali, John Lennon, Albert Einstein…
La firme de Cuppertino a la double priorité de fidéliser
sa clientèle et de rassurer ses fidèles. Lors de sa sortie,
Windows 95 s'était très largement inspiré du Finder
(nom du noyau système) de Macintosh. Ce n'est que justice si Apple
applique la politique de l'arroseur arrosé en plagiant des spécificités
de Windows. Multitâche (possibilité d'exécuter plusieurs
actions simultanément – hélas ! cette option ne s'applique
qu'au Finder et non aux programmes), mise d'une image en fond d'écran
(déjà vue dans Windows), ainsi que quelques gadgets amusants.
Les habituels post-it qui ornent les bords des moniteurs ont leur équivalent
informatique : les stikies, petites feuilles volantes faisant office de
pense-bête, peuvent être lancées au démarrage.
Parmi les “plus” de série, l'inclusion d'outils pour naviguer sur
le Net. Il ne s'agit pas d'une révolution mais d'un renouveau nécessaire,
en attendant Rhapsody, l'ultime potion magique que nous promet l'équipe
de NeXT guidée par Steve Jobs. Mac
OS8 (notre photo) est donc le lifting nécessaire à Apple
pour sortir du rouge. Ce qu'il a fait. La nouvelle mouture se vend comme
des petits pains. Et, bien que les innovations soient mineures, on gagne
en confort et en visibilité. D'un design sobre, la gestion des
fenêtres est améliorée, on peut, par un simple clic
de souris, rabattre celles-ci à leur seule barre des tâches
comme les faire glisser en bas de l'écran ; dans ce cas, elles
se transformeront en onglet. Efficace pour éviter d'avoir une surcharge
de fenêtres. Le prix de MacOS8 est fixé à $99. Cette
mise à jour nécessite une machine puissante et occupe 8
mégas de Ram. 32 Mo sont donc nécessaires pour une utilisation
fonctionnelle.
Windows
Passons maintenant à Microsoft, qui prépare rien de moins
que deux systèmes d'exploitation : Windows 98 (version grand public)
et Windows NT (destinée aux professionnels). Mercredi 1er octobre
fut la date de sortie d'Internet Explorer 4 (IE4) de Microsoft. Pour l'instant,
ce browser vise principalement son concurrent californien : Netscape. Plus
tard, IE4 se fondra entièrement dans Windows 98 et NT, qu'il transformera
en “Active Desktop” c'est-à-dire que le contenu de l’ordinateur
aura tout d'une page Web. Cette caractéristique imposée,
est devenue optionnelle, suite aux plaintes des utilisateurs ; on pourra
donc choisir entre un bureau “actif” et classique. Le Web sera donc partie
intégrante du système. On verra des images et des documents
HTML dans l'arrière-plan de l'écran, de même que l'on
pourra visualiser le contenu des répertoires sous la forme d'une
homepage classique. Autre évolution des produits Microsoft : la
gestion optimisée du matériel, ainsi que la prise en compte
des nouvelles normes vidéo, audio et réseaux. En définitive,
le positionnement des nouveaux Windows est le multimédia et Internet,
ces deux créneaux étant devenus à eux seuls d'excellents
arguments de vente. La disponibilité de Windows 98 et NT n'a pas
encore été fixée, les versions bêta actuellement
en phase de test n'étant pas stables.
BeOS
Dans la bataille des O.S., Jean-Louis Gassée a son mot à
dire. Lors de l'hypothétique collaboration avec Apple, le frenchie
de la Silicon Valley s'était fait voler la vedette par Steve Jobs.
Gassée, patron de BeInc, a depuis concentré ses efforts pour
proposer un système, non plus exclusivement opérationnel
sur des puces PowerPC (équipant les actuels Mac) mais, également,
tournant sur les microprocesseurs Intel. Il se met ainsi en concurrence
avec Apple et Microsoft ! Il faudra, désormais, compter avec BeOS
qui cible les professionnels de la vidéo, de l'image et de la musique.
Son système également multitâche et multi-processeurs
en fait un sérieux adversaire, lui autorisant le jeu dans la cour
des grands…
Statut marital des internautes
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Sondage pour le moins insolite mais qui a son importance
dans un monde où les catégories sont légions. Les
internautes mariés et célibataires sont les groupes prédominants
(respectivement 46,27% et 38,41%). Ce qui explique les campagnes de publicité
(tous médias confondus) qui ciblent les fameuses ménagères
de moins de 50 ans et la tranche des 18-25 ans (avec 4,95% et 0,45%). La
population d'Internet étant active et jeune, les veufs et séparés
demeurent marginaux.
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