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Surfez nomades
Le WAP est l’avenir du Web mobile. WAP pour Wireless
Application Protocol est une sorte de browser miniature, pouvant récupérer
les données sous forme de texte à partir d’un téléphone
cellulaire. Grâce au WAP, il sera désormais possible de recevoir
des informations, commander de la nourriture ou tout autre chose, réserver
des places de cinéma… Ainsi des constructeurs comme Nokia, Ericsson,
Siemens ou Philips se font la course avec des appareils de plus en plus
performants, dont les plus récents bénéficient de
fonctions WAP. De fait, le R380s d’Ericsson (notre photo), qui sera disponible
pour le courant de l’été 2000, reconnaît le WAP, dispose
d’un modem à haut débit, d’une transmission infrarouge pour
communiquer avec des agendas électroniques et fonctionne sous le
système d’exploitation EPOC. Le R380s préfigure les appareils
du futur, mariant assistants numériques, téléphones
mobiles et services Internet. Le WAP n’est pas encore implanté au
Liban, mais dès lors que la demande se fera sentir, nul doute qu’il
s’agira d’un marché porteur.
Internet prive… ?
Le Net fabrique des déprimés, des asociaux,
des workaholics (accros au boulot). “A consommer avec modération”,
telle devrait être la note jointe à tout nouveau abonné
au Net. Une récente étude menée par des chercheurs
de l’Université de Stanford, révèle qu’Internet isole.
La démonstration n’est pas une nouveauté en soi, mais elle
a, comme à l’accoutumée soulevé de nombreuses polémiques.
Le Net est encore jeune et ses utilisateurs refusent parfois de telles
accusations, arguant que ce genre de tests ne sont pas une science exacte.
Les personnes interrogées n’ont jamais utilisé le Réseau.
On leur a offert un ordinateur avec une connexion, tout en surveillant
leurs réactions. Il s’avère qu’il y a un lien entre les heures
passées online et les moments de solitude et de dépression.
Pourquoi des usagers “vierges” ? Pour avoir un avant et un après.
“Pouvez-vous serrer quelqu’un dans vos bras, lui susurrer des mots doux
à l’oreille sur Internet ?” demande Norman Nie, professeur
de sciences politiques à Stanford et un des auteurs de l’étude.
Ce que reprochent les détracteurs de cette analyse, c’est son manque
de précision quant à savoir si la dépression est due
au Net ou au fait d’être resté assis face à son ordinateur
alors que l’on avait mieux à faire ? Le principal argument
en défaveur du Réseau est que les utilisateurs troquent les
échanges physiques ou réels contre des “contacts” virtuels
et impalpables. Le débat ne fait que commencer…
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